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Pourquoi le plan blanc a-t-il été déclenché dans plusieurs hôpitaux du pays?

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Le manque de personnel conjugué à l’épidémie actuelle de bronchiolite fait que de nombreux services des urgences ne peuvent plus accueillir de patients dans de bonnes conditions.

“L’hôpital est en grande difficulté, tout le monde le sait.” En déplacement ce mardi à l’hôpital Necker de Paris, le ministre de la Santé François Braun a fait un nouveau diagnostic négatif de la situation hospitalière en France alors que les cas de bronchiolite se multiplient à travers le pays. Cette maladie, qui touche en particulier les jeunes enfants, met encore plus sous tension les services pédiatriques qui sont déjà confrontés à de criantes pénuries de personnel.

Le planc blanc et des actions

Cet afflux a des conséquences directes. Ce lundi, l’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine, où 5% des lits sont fermés par manque de personnel, a annoncé la mise en place le niveau 2 du plan blanc dans tous les établissements de Gironde. Une décision qui fait suite “au contexte de difficultés et de tensions prolongées dans plusieurs services d’urgence du département, touchant désormais les activités de SMUR et de régulation SAMU-Centre 15”, justifie l’Agence régionale de santé.

La semaine passée, deux établissements normands, ceux de Rouen et du Havre, avaient également déclenché ce même dispositif. Les urgences adultes et pédiatriques font face à une activité particulièrement soutenue qui engendre de très importantes difficultés pour trouver des places d’hospitalisation” expliquait le CHU sur sa page Facebook, qui insistait également sur le temps d’attente des patients est actuellement “très long pour les soins non-sévères.”

Autre illustration de cette tension, les déplacements inter-régionaux d’enfants, en particulier en Île-de-France, région qui subit le pic le plus important de bronchiolite, mais dont les hôpitaux ne sont pas sous plan blanc. Ce mardi, François Braun a confirmé que 31 d’entre eux avaient à date été transportés vers d’autres établissements.

D’autres établissements demandent le désengorgement de leur service, à l’instar du CHU de Grenoble où le personnel des urgences a déposé un préavis de grève illimitée à partir de mardi. Mercredi, plusieurs milliers de soignants en pédiatrie vont manifester en direction de l’Élysée afin de montrer leur mécontentement.

“Aides conséquentes”

En réponse à cette crise de l’hôpital, François Braun avait ce dimanche annoncé “un plan d’action de 150 millions d’euros” pour les services de l’hôpital “en tension”, à commencer par la pédiatrie, dans le cadre d’assises qui devraient avoir lieu au printemps prochain. Ce jour, le ministre a de nouveau insisté sur l’aide financière que le gouvernement souhaite allouer.

“Le gouvernement va porter des aides conséquentes”, a-t-il indiqué, avant de rappeler que ce mercredi, il doit rencontrer “l’ensemble des professionnels de la pédiatrie pour travailler avec eux sur cette refondation de l’hôpital dans son ensemble des filières de l’enfant. Ma mission et ma volonté c’est de refonder cet hôpital sur d’autres bases.”

Interrogé par BFMTV à la suite de ces nouvelles annonces, Andres Werner, président AFPA (Association Française de Pédatrie Ambulatoire) estime que “c’est compliqué d’être rapide” dans une telle situation et doute des annonces gouvernementales. “Le problème n’est pas pécuniaire mais on constate un désintérêt des politiques de la prise en charge globale de l’enfant”, estime-t-il.

“Il faut inciter les gens de revenir à l’hôpital, donner envie de faire leur travail de pédiatre. Actuellement on les empêche de travailler correctement, on casse l’envie de faire le travail qu’ils ont choisi”, conclut-il, insistant sur le travail administratif qui prend “50% du temps de travail.”

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Written by Barbara

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