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le témoignage de Dylan, dont le fils hospitalisé pour une bronchiolite à Paris a dû être transféré à Lille

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Ce mercredi, une délégation de soignants doit se rendre devant l’Élysée, et compte remettre à Emmanuel Macron une lettre signée par 7000 personnes, alertant sur la situation des services de pédiatrie en France.

Hospitalisé à Paris pour une bronchiolite, le fils de Dylan a été transféré lundi soir à plus de 200km du domicile familial, à Lille, lorsque les médecins ont décidé de le placer en réanimation. Une décision incompréhensible pour le jeune papa de 29 ans, qui a dénoncé une situation “horrible” aux équipes de BFMTV, alors que son fils n’était âgé que de 20 jours lors de son transfert.

“Le médecin vient me voir à 2 heures du matin. Il me dit: ‘le petit doit partir d’ici’. Je lui demande où il va. Il me répond qu’il va directement à Lille”, a détaillé Dylan.

Situation tendue en pédiatrie dans toute la France

Cette décision exceptionnelle s’explique par les difficultés que connaissent les services pédiatriques hospitaliers français. Toutes les régions métropolitaines sont actuellement placées en alerte épidémique pour bronchiolite, à l’exception de la Corse. Une situation qui a des répercussions néfastes dans les hôpitaux, où les services sont saturés.

Rien qu’au cours de la semaine du 17 au 23 octobre, 4311 enfants sont passés aux urgences pour une bronchiolite, et 1405 ont dû être hospitalisés. C’est en Île-de-France, là où était hospitalisé le fils de Dylan, que la situation est la plus préoccupante. 30 autres enfants ont été transférés vers une autre région.

“Ma priorité, c’est mon fils”

Après l’annonce du transfert de son fils, Dylan s’est dans un premier temps opposé à la décision. “Ce n’était pas envisageable”, a-t-il confié. Avant de se résigner, non sans interrogation sur les conditions matérielles.

“Je me suis dit que le transport, c’est dangereux pour un bébé. Même pour un adulte qui est hospitalisé, ce n’est pas facile. J’ai demandé qu’il soit transféré en hélicoptère, pour que le petit ne souffre pas, qu’il soit à l’aise. Mais j’ai vu que finalement, il partait avec le Samu”, a-t-il détaillé.

C’est donc seul que le père de famille est rentré chez lui. “Il n’y avait personne qui pleurait la nuit, il n’y avait personne qui me demandait un biberon. C’était horrible”.

Dylan a annulé tous ses rendez-vous pour partir rejoindre sa femme et son fils à Lille le mardi. “Ma priorité, c’est mon fils. Je préfère être sans emploi que de voir mon fils comme ça”, a-t-il déclaré à BFMTV.

Manifestation prévue ce mercredi

La bronchiolite est une “infection pulmonaire respiratoire des petites bronches due à un virus respiratoire très répandu et très contagieux”, évoque sur son site le ministère de la Santé. La maladie se déclenche en lien avec un virus hivernal, appelé VRS, qui touche les bronchioles, les petites bronches des très jeunes enfants.

Plusieurs symptômes doivent alerter les parents, comme la présence d’une toux sèche, et d’une gène au niveau de la respiration. Cela peut aussi se traduire par des sifflements et un rythme rapide d’inspiration et d’expiration.

Ce mercredi, une délégation de soignants doit se rendre devant l’Élysée, et compte remettre à Emmanuel Macron une lettre signée par 7000 personnes, alertant sur les services de pédiatrie en France. Dimanche 23 octobre, le ministre de la Santé François Braun avait déclaré sur BFMTV le déblocage de 150 millions d’euros et un “plan d’action” pour la pédiatrie.

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Written by Barbara

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