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Les souscriptions à Tinder ont augmenté entre juillet et septembre. Un phénomène étrange puisque les foyers font la chasse aux dépenses dans un contexte économique morose.
Afin de boucler les fins de mois, de plus en plus de foyers ont débuté une chasse aux coûts. Au Royaume-Uni par exemple, près d’un million d’entre eux ont renoncé aux services de streaming, selon Kantar Worldpanel, rapporte The Guardian.
Pour autant, ce contexte ne semble pas toucher Tinder. Sur l’échelle des économies, il semblerait que les rencontres amoureuses soient plus importantes que les films ou les séries.
Le retour d’une fonctionnalité sur ordinateur
L’application rendue célèbre par le balayage des profils a vu ses abonnements payants augmenter de 7% entre juillet et septembre dans le monde, explique la BBC. Le groupe Match – qui détient également OKCupid et Hinge et dont les résultats ont été publiés le 1er novembre – a ainsi vu ses ventes générer 810 millions de dollars au troisième trimestre.
Selon Tinder, ce succès s’expliquerait par le retour d’une fonctionnalité permettant de balayer à gauche ou à droite les profils depuis un ordinateur. Les abonnements sur l’application autorisent les utilisateurs à “aimer” autant de profils qu’ils le souhaitent.
Cet engouement de souscriptions ne s’est pas répercuté sur l’achat de “Super likes” ou de “Boosts” – des options payantes. Bien que ces éléments apportent de la visibilité à un profil, ils sont en déclin.
Néanmoins, le groupe Match a prévenu que le ralentissement économique mondial commençait à faire sentir ses effets.
Tinder est toujours à la recherche d’un patron. Cet été, Renate Nyborg avait claqué la porte après moins d’un an à ce poste.
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