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« Protéger l’environnement antarctique, c’est protéger l’avenir de la planète »

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Située au bord de l’océan Austral, Hobart, la belle et sauvage capitale de la Tasmanie (Australie) est une des cinq grandes portes d’entrée donnant sur l’Antarctique. Elle est aussi le siège de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (Convention on the Conservation of Antarctic Marine Living Resources, CCAMLR, en anglais), qui y accueille sa réunion annuelle cette semaine.

La CCAMLR donne la possibilité de renforcer la collaboration internationale et de prendre des mesures plus importantes afin de sauvegarder nos océans pour les générations futures. Protéger l’environnement antarctique, c’est protéger l’avenir de la planète.

La Commission a été créée il y a quarante ans, à une époque où l’on craignait que la pêche non durable ne menace la durabilité à long terme de la faune et de la flore marines de l’Antarctique. Il en est ainsi du krill, espèce-clé de l’écosystème, parce qu’il est une source essentielle de nourriture pour les manchots, les phoques et les baleines.

Un remarquable puits de carbone

Mais, depuis, il est devenu évident que la protection de l’écosystème antarctique est essentielle à la résolution du changement climatique et que cet écosystème joue un rôle aussi important que les forêts humides existantes. C’est pourquoi la CCAMLR apparaît aujourd’hui comme un acteur-clé dans l’effort international de résolution de la crise environnementale.

« 20e anniversaire de la CCAMLR » : timbre-poste émis par le territoire des Terres australes et anatarctiques françaises en 2001.

La science est formelle. Les aires marines protégées sont une des mesures les plus efficaces pour augmenter la biomasse et renforcer la résilience face aux pressions environnementales.

Ces mesures de protection sont cruciales en ce qui concerne le krill, qui n’est pas seulement l’organisme multicellulaire le plus abondant de la planète, mais aussi un remarquable puits de carbone. Selon certaines estimations, le krill capte jusqu’à 23 millions de tonnes de carbone de l’atmosphère chaque année, ce qui équivaut à retirer des milliards de voitures de la circulation.

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C’est malheureusement une course contre la montre. L’élévation des températures océaniques et les niveaux d’acidité diminuent les taux de reproduction et, si les tendances actuelles se maintiennent, ces taux pourraient connaître un déclin catastrophique d’ici à la fin du siècle.

Trois millions de kilomètres carrés

La CCAMLR peut contribuer à freiner ces tendances si elle respecte son engagement de créer un réseau solide d’aires marines protégées dans l’Antarctique. Actuellement, il y a sur la table deux propositions soutenues par les Etats-Unis, l’Union européenne, l’Australie et quatorze autres membres. Elles pourraient protéger 3 millions de kilomètres carrés d’eaux pratiquement vierges au large de l’Antarctique oriental et en mer de Weddell. Ces propositions ont déjà été validées par un examen scientifique rigoureux. Ne reste plus que la volonté politique de les approuver.

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Written by Milo

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