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un Ehpad place des traceurs sur les pantoufles des pensionnaires pour éviter les fugues

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La mise en place de ce dispositif vise à éviter les fugues des personnes âgées. La Cnil reste toutefois vigilante sur le sujet.

On connaissait les AirTag sur les valises ou les trackers dans les portables pour enfants. Désormais ce sont les personnes âgées qui risquent d’être pistées.

L’Ehpad du village d’Arès en Gironde a en effet décidé de mettre en place un système de traceur GPS sur ses résidents, d’après Le Canard Enchaîné. Le dispositif a été réfléchi après la fugue d’un résident début octobre. Le vieil homme avait été retrouvé dans le centre du village.

La puce sera collée… sur les pantoufles

Au final, comme à l’école, il suffit d’une bêtise d’un élève pour que toute la classe soit punie. Dans cet Ehpad de 80 résidents, tous seront prochainement munis d’une puce collée à la semelle de leurs chaussures ou pantoufles. Dès que l’un d’entre eux aura l’idée de franchir l’un des deux portails de l’établissement, les téléphones du personnel seront alertés via une alarme.

Pour équiper tous les pensionnaires, l’Ehpad va ainsi dépenser 21.832 euros en puces électroniques. Une certaine somme, toutefois justifiée par la directrice adjointe de l’établissement: “C’est un système reconnu, qui ne se voit pas et qui est moins discriminant que les autres dispositifs anti-fugue” a expliqué Amélie Le Goff auprès du journal satirique.

La Cnil peu favorable

Ce type de dispositif est déjà utilisé dans plusieurs Ehpad français. La Commission Nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) n’est pourtant pas très favorable à ces procédés de traçage et déplorait déjà en 2013 “le danger de la substitution de réponses technologiques aux comportements humains de vigilance”.

La Cnil appelait de manière générale à la vigilance sur les “gérontechnologies”. La commission pointait notamment du doigt le fait que “les personnes vulnérables sont placées précisément dans ces établissements pour bénéficier d’un accompagnement humain en permanence”.

Du côté de l’Ehpad Paul-Louis-Weiller à Arès, les résidents n’ont pour le moment pas été mis au courant des futurs gadgets qui bientôt les traqueront, et ne seront d’ailleurs pas non plus consultés. Pas plus que les familles, qui ont simplement été prévenues via le compte rendu du conseil de l’Ehpad.

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Written by Germain

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