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La Croix-Rouge veut se créer un emblème numérique pour se protéger des pirates

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L’association d’aide humanitaire veut que les hackers soient avertis dès qu’ils entrent sur des systèmes informatiques appartenant au CICR. Le droit international humanitaire n’est aujourd’hui pas appliqué en ligne.

Les pirates vont-ils rebrousser chemin s’ils s’attaquent aux serveurs de la Croix-Rouge? C’est en tout cas ce que souhaite le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) qui a sollicité le soutien des Etats du monde entier.

Dans un communiqué, le CICR a en effet demandé la création d’un “emblème numérique” de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (plus important regroupement d’organisations humanitaires au monde). Cet emblème numérique signalerait à toute personne essayant de pirater les systèmes du CICR que ceux-ci doivent être protégés et donc pas ciblés par les cyberattaques.

Un droit international pas appliqué en ligne

Depuis 150 ans, l’emblème de la croix rouge constitue un élément protecteur contre les attaques lors d’un conflit armé. Les personnes (employés comme civils) ou bâtiments qui arborent cet emblème, une croix rouge sur fond blanc, sont donc, en théorie, protégés contre tout dommage. Mais cela ne s’applique aujourd’hui qu’à l’espace réel. En ligne, aucune protection n’existe contre les attaques visant les installations protégées.

“Avec la numérisation de la société, les cyberopérations font désormais partie de la réalité des conflits armés […] La création d’un emblème numérique est une mesure concrète qui permettra de mieux protéger les infrastructures médicales essentielles et le CICR dans le monde numérique”, a déclaré Robert Mardini, directeur général du CICR.

Une mise en place à définir

Dans son rapport “Digitaliser la Croix-Rouge, le Croissant-Rouge et le Cristal-Rouge” réalisé avec le Center of Cybertrust et différentes universités mondiales, le CICR a identifié différentes pistes pour la création de cet emblème numérique.

L’aspect disuasif de l’emblème numérique reste toutefois discutable et implique que les pirates aient bon cœur. Le CICR avait déjà été victime d’une cyberattaque en janvier 2022. C’est en partie l’une des raisons de cette volonté d’intensifier sa sécurité en ligne.

Des informations personnelles et des données confidentielles de plus de 515.000 personnes avaient alors été dérobées. Parmi elles figuraient des personnes portées disparues, leurs familles mais aussi des détenus. Le CICR avait alors évoqué une attaque “hautement sophistiquée et ciblée”.

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Written by Germain

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