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comment un simple tweet a coûté des millions de dollars à Twitter

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Le géant pharmaceutique Eli Lilly stoppe ses annonces publicitaires sur Twitter après l’usurpation de son compte. Un coup dur pour le réseau social déjà en grande difficulté financière.

C’est un abonnement à 8 dollars qui en a fait perdre des millions à Twitter. Comme le rapporte le Washington Post, le géant pharmaceutique Eli Lilly a mis fin à toutes ses annonces publicitaires sur le réseau social. Une perte financière considérable pour Twitter, déjà en grandes difficultés financières, désormais privé des ressources de l’un des plus gros annonceurs du secteur de la santé.

Afflux de fausses informations

Le 10 novembre dernier, l’identité du groupe pharmaceutique a été usurpée par un faux compte, pourtant accompagné d’un badge bleu de certification. Un tweet mensonger de ce compte annonçait: “nous sommes ravis d’annoncer que l’insuline est maintenant gratuite”. Portant sur l’un des principaux marchés du laboratoire, la fraude a été suivie d’une chute du cours de bourse d’Eli Lilly.

Une telle opération a été rendue possible par la décision d’Elon Musk, nouveau patron de Twitter, d’offrir ce fameux badge bleu à n’importe quel internaute versant la somme de 8 dollars, sans même devoir vérifier son identité comme cela était le cas jusque-là. Et ce malgré les avertissements de ses équipes quant à cette initiative. Une option finalement suspendue, après l’afflux de fausses informations sur la plateforme.

Au moment où Twitter avait supprimé le tweet, plus de six heures plus tard, le compte avait déjà été consulté des millions de fois. D’autres entreprises comme Tesla ont également été victimes d’usurpation de leur compte. Par conséquent, les dirigeants d’Eli Lilly ont ordonné l’arrêt de toutes les campagnes publicitaires Twitter pour tous les comptes de l’entreprise à travers le monde.

Fuite des annonceurs

D’autres entreprises ont emboité le pas. Le GroupM est l’une des plus importantes sociétés publicitaires au monde et travaille avec Google, L’Oréal, Bayer, Nestlé ou encore Unilever. Selon les médias américains Platformer et Digiday l’entreprise aurait dit à ses clients que l’achat d’annonces sur la plateforme est désormais “à haut risque”. D’autres groupes comme IPG et Omnicom Media ont fait de même.

Selon Digiday, Le GroupM exige de son côté des garanties de Twitter, dont de nouveaux cadres en matière de confidentialité et de sécurité informatique, ainsi qu’un engagement en faveur de la modération du contenu. Et ce alors qu’Elon Musk a licencié la moitié des salariés de Twitter.

Le fait que des annonceurs comme Eli Lilly se retirent est économiquement un coup dur pour Twitter. Elon Musk a déclaré que Twitter perd environ 4 millions de dollars par jour. Il a également endetté le réseau social pour l’acheter. Si l’homme d’affaires misait sur cet abonnement à 8 dollars pour renflouer les caisses, l’incertitude qu’il génère pourrait finalement s’avérer bien plus coûteuse.



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Written by Germain

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