Germain
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Lancés en 2018, les écrans Portal étaient destinés à offrir des services de visioconférence. Mais uniquement dans le cadre de l’utilisation des services Facebook.
L’incursion de Facebook dans l’offre de matériel aura été éphémère. Comme le rapporte le média américain The Verge, l’entreprise a mis fin au développement de sa gamme d’écrans intelligents Portal. Commercialisés depuis 2018, ils avaient dans un premier temps fait l’objet d’importantes campagnes de communication de l’entreprise. Mais malgré les différents confinements, ils n’ont jamais su s’imposer, malgré la mise en avant de fonctions de visioconférence.
Tout pour le métavers
Comme le rappelle The Verge, l’abandon de cette gamme intervient dans le cadre de la crise sans précédent rencontrée par le groupe Meta, maison-mère de Facebook, WhatsApp et Instagram, qui vient d’annoncer la suppression de 11.000 emplois. L’entreprise, dont la valorisation a chuté de 66% depuis le début de l’année, fait face à une concurrence féroce de TikTok, ainsi qu’à des profits divisés par deux sur un an au troisième trimestre 2022.
D’après le cabinet IDC, Facebook a écoulé 800.000 écrans de sa gamme Portal sur l’année 2021. Un chiffre loin d’être anecdotique, mais qui ne semble pas correspondre aux attentes du groupe. Parmi les principaux défauts de Portal figure l’obligation de passer par l’écosystème Facebook (Messenger ou WhatsApp) pour joindre ses proches, mais aussi la nécessité que les deux correspondants disposent d’un écran Portal pour profiter de l’expérience promise par Facebook.
Toujours d’après The Verge, Facebook abandonne également de développement de montres connectées, qui étaient jusque-là attendues pour 2023. Le groupe mise toujours l’essentiel de sa stratégie sur le développement de son “métavers”, un jeu vidéo en 3D ou en réalité virtuelle offrant la possibilité de jouer, de communiquer ou de travailler de façon virtuelle. Facebook, qui, comme pour Portal, a lancé une importante campagne de communication sur son “métavers”, y injecte actuellement un milliard de dollars par mois.
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