Germain
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Un employé de Twitter a été licencié après avoir critiqué des messages d’Elon Musk, nouveau propriétaire de la plateforme.
Eric Frohnhoefer, ingénieur chez Twitter depuis huit ans, a appris son licenciement le 14 novembre dans un tweet de son nouveau patron Elon Musk. Après son éviction, il dénonce dans le média Forbes les méthodes de la nouvelle direction. Alors que la moitié des 7.000 employés de Twitter ont été licenciés ou ont démissionné depuis le rachat du réseau, Elon Musk procède maintenant à des licenciements, en temps réel, sous forme de simples tweets.
Eric Frohnhoefer travaillait chez Twitter pour le système d’exploitation Android. Le 13 novembre, le patron de Twitter a tweeté qu’il voulait “s’excuser pour le fait que Twitter soit très lent dans de nombreux pays”. Quelques heures plus tard, Eric Frohnhoefer a répondu: “J’ai passé environ 6 ans à travailler sur Twitter pour Android et je peux dire que c’est faux”. Le lendemain, Elon Musk licencie son employé dans un tweet (supprimé depuis) indiquant simplement “il est viré”.
Aucune communication de Twitter
Cinq heures plus tard, l’accès à son ordinateur professionnel est coupé. L’ingénieur, qui a partagé une capture d’écran de sa machine désormais inaccessible, affirme qu’il n’a alors reçu aucune communication officielle de la part de l’entreprise au sujet de son licenciement. “Ce sont des lâches” estime-t-il auprès de Forbes, évoquant l’équipe de direction de Twitter.
Pour lui, la nouvelle gouvernance de Twitter est une “dégringolade”. Il explique que: “plus personne ne fait confiance à qui que ce soit au sein de l’entreprise”. “Comment une entreprise peut-elle fonctionner? Les employés ne font pas confiance à la nouvelle direction. La direction ne fait pas confiance aux employés” regrette-t-il. Eric Frohnhoefer reste “préoccupé” par l’avenir proche de Twitter, notamment au sujet de la manière avec laquelle les employés sont traités.
Un autre ingénieur, Ben Leib, a également été licencié après avoir interpellé son nouveau patron, alors que Musk se qualifie lui-même “d’absolutiste de la liberté d’expression”. Twitter a par ailleurs dissous son service de relations publiques depuis le rachat le 28 octobre dernier.
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