Wandercraft développe un exosquelette capable d’aider à la rééducation des personnes ayant perdu la mobilité.
La start-up française Wandercraft poursuit le développement de son exosquelette pour aider à la rééducation des personnes qui ne peuvent plus marcher comme des militaires blessées ou des victimes d’AVC. Un exemplaire vient d’ailleurs d’être confié à l’hôpital militaire des Invalides à Paris.
Le journaliste de BFMTV Cédric Faiche a ainsi pu tester l’exosquelette de marche autonome. Pour le moment, les modèles sont distribués dans des hôpitaux et des cliniques, mais Wandercraft a pour objectif de tendre vers un usage quotidien pour les personnes en fauteuil. L’idée est que l’appareil accompagne l’utilisateur sans que celui n’est à fournir d’effort et s’adapte à la morphologie et au type de handicap.
Le cofondateur de Wandercraft, Jean-Louis Constanza avance que le modèle “sortira dans quelques années avec un prototype plus fin et plus agile qui coûtera le prix d’un fauteuil roulant électrique haut de gamme”. L’entreprise travaille avec les systèmes de santé pour que le reste à charge soit le moins élevé possible.
Pour un usage quotidien
Fondé en 2012 par un groupe d’ingénieurs, Wandercraft est avant tout une entreprise française de robotique. En janvier 2022, elle a encore levé 40 millions d’euros pour développer son premier exosquelette.
La première version a été commercialisée en 2019 et des premières utilisations ont été faites par des hôpitaux de rééducation en Europe et aux Etats-Unis. Fabriquer un modèle prend deux à trois semaines mais Wandercraft a dû faire face à la pénurie de composants électroniques ces derniers mois.
L’entreprise souhaite à présent développer une version pour une utilisation en ville et à domicile pour un usage quotidien.
