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Bruxelles donne le coup d’envoi d’Iris², sa constellation de satellites concurrente de Starlink

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Officiellement, elle s’appellera Iris2, l’acronyme d’infrastructure de résilience et d’interconnexion sécurisée par satellite… Jeudi 17 novembre, la Commission, le Conseil et le Parlement européens se sont entendus pour créer et financer une constellation de communication souveraine d’ici à 2024, date espérée de son entrée partielle en service. « En 2027, l’ensemble de la constellation devra être fonctionnel », veut-on croire à Bruxelles. Elle concurrencera les constellations de Starlink (Elon Musk), OneWeb-Eutelsat ou encore Kuiper, que Jeff Bezos (Amazon) est en train de déployer.

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Cela laisse très peu de temps à la Commission, et au commissaire au marché intérieur, Thierry Breton, l’instigateur du projet, pour lancer les appels d’offres, choisir les industriels et déployer les premiers satellites. D’autant que les Etats membres de l’Union européenne (UE) ont poussé pour que 30 % du projet soit assuré par des start-up et des PME. « C’est un vrai défi, assure un connaisseur du dossier. Nous sommes encore en train de chercher comment assurer cet objectif. »

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« Pour Iris2, nous avons mis neuf mois pour obtenir un accord au niveau européen. C’est vraiment un délai record », rappelait Thierry Breton sur Twitter, jeudi 17 novembre. Pour Galileo, le concurrent européen du GPS américain, l’UE avait négocié pendant trois ans, tandis que son lancement a connu de nombreux ratés. En définitive, rien ne garantit que l’Europe tiendra, cette fois, son objectif, tant la date est proche.

Pas question de s’appuyer sur des acteurs non européens

Néanmoins, l’ambition de la Commission reste forte. Comme l’a démontré Starlink, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, le 24 février, disposer d’un outil de communication spatiale est vital en cas de conflit. Pour sa souveraineté, l’UE souhaite donc pouvoir compter sur ses propres outils.

« Les critères de sélection des industriels seront extrêmement stricts », rappelle-t-on à Bruxelles. Pas question notamment de s’appuyer sur des acteurs non européens. « La future constellation contribuera, en effet, à la protection des infrastructures critiques, à la surveillance, aux actions extérieures, à la gestion des crises et aux applications qui sont essentielles pour l’économie, la sécurité et la défense des Etats membres », déclarait Thierry Breton, lors de sa présentation, le 15 février.

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Techniquement, Iris2 se veut différente de Starlink, OneWeb ou Kuiper. L’UE ne compte pas multiplier les satellites de la taille d’une boîte à chaussures en orbite basse et encombrer le ciel. « L’idée est d’offrir une constellation organisée avec diverses tailles de satellite et sur plusieurs orbites, basse, moyenne et haute », détaille-t-on à Bruxelles. Par ailleurs, la constellation devrait compter au maximum quelques centaines de satellites.

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Written by Milo

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