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« L’espace peut nous aider à relever les défis du climat »

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La France vient de traverser l’été le plus chaud de son histoire. Cette période estivale, avec des vagues de chaleur écrasantes et des températures avoisinant les 40 °C pendant plus de vingt jours, a vu se concrétiser trois des principaux risques associés au réchauffement climatique : les dommages sur la santé humaine et les écosystèmes terrestres et marins, les pénuries d’eau et la baisse des rendements agricoles.

Lire la tribune signée par Agnès Pannier-Runacher : Article réservé à nos abonnés « C’est maintenant ou jamais si nous voulons maintenir l’objectif de 1,5 °C de réchauffement climatique »

Conséquence de ces chaleurs, la sécheresse – la plus intense depuis le milieu du XXe siècle – a touché presque l’ensemble des régions métropolitaines. Dans tout le pays, de gigantesques incendies ont anéanti des milliers d’hectares, notamment dans le Sud-Ouest (en Gironde et dans les Landes).

Mais ces fortes chaleurs ne sont pas la seule manifestation du réchauffement climatique. En août, la Corse a été balayée par une tempête d’une intensité sans précédent, avec des rafales de vent à plus de 200 kilomètres par heure, qui ont causé des dégâts matériels importants et coûté la vie à cinq personnes.

« La planète nous rappelle à l’ordre »

Les effets du changement climatique se sont fait sentir sur l’intégralité du globe. Le Pakistan a connu des températures inférieures à la moyenne en août, mois marqué par des précipitations exceptionnelles (de 243 % supérieures à la moyenne), provoquant des inondations qui ont touché des millions de personnes et fait plus de 1 300 victimes. A Cuba et aux Etats-Unis, ce sont là aussi plusieurs millions de personnes qui ont souffert des dommages provoqués par le passage de l’ouragan Ian. Selon les premières estimations, les dégâts se chiffrent à plus de 100 milliards de dollars, montant jamais atteint dans toute l’histoire des Etats-Unis.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « Le Sud n’est pas seulement une victime du réchauffement climatique, il est aussi un acteur majeur de l’adaptation »

Selon les climatologues comme le scientifique français Jean Jouzel, « le changement climatique est en cours, c’est une certitude. Et avec plus ou moins de bonne volonté, notre civilisation s’engage dans une nouvelle ère. Malmenée, la planète nous rappelle à l’ordre et nous propose une nouvelle voie de développement, plus durable, plus respectueuse de notre environnement et de nos semblables, qu’ils soient nos contemporains ou nos descendants ».

Cette énumération peut sembler pessimiste, mais, heureusement, l’histoire de l’humanité nous montre que l’espèce humaine est en mesure de trouver des solutions, lorsqu’elle le décide.

20 téraoctets de données par jour

A la fin des années 1980, les gouvernements du monde entier se sont accordés pour préserver la couche d’ozone qui protège la Terre en signant le protocole de Montréal. Par la suite, l’accord de Paris de 2015 sur le climat a fixé des objectifs clairs. La plupart des pays européens se sont engagés à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.

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Written by Milo

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