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Malgré le feu vert d’Elon Musk, Donald Trump ne pourra pas revenir sur Twitter si facilement

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L’ancien président américain est désormais libre de revenir sur son réseau social de prédilection. Mais il est aussi engagé financièrement sur sa propre plateforme, Truth Social.

“À tous ceux qui ont demandé, je n’irai pas à l’investiture le 20 janvier.” C’est le dernier message de Donal Trump sur Twitter, le 8 janvier 2021, avant que son compte ne soit finalement suspendu suite à l’assaut du Capitole, deux jours auparavant.

Mais depuis le 20 novembre dernier, le voici libre de revenir sur son réseau social de prédilection: c’est l’issue d’un vote lancé par Elon Musk, nouveau patron de la plateforme.

Ce 21 novembre, l’ancien président américain n’y avait toujours rien publié, alors qu’il a annoncé la semaine dernière son intention de briguer à nouveau la Maison blanche en 2024. Car si la tentation est grande, le retour du milliardaire n’a rien d’une évidence. Et cette hésitation est liée à une histoire de gros sous.

Décalage de six heures

Retour en 2021. Après son éviction de Twitter mais aussi de Facebook et YouTube, Trump cherche à trouver une nouvelle caisse de résonnance. Il a alors promis de créer son propre réseau social. L’annonce est finalement faite en octobre de la même année et Truth Social est lancé en mars 2022.

Créé sur le modèle de Twitter, le réseau social attire la droite radicale et les idolâtres de Donald Trump. Lui-même est évidemment actif même si ses messages n’ont pas la portée qu’ils avaient auparavant. L’ex-président est suivi par 4 millions de personnes sur Truth Social contre 88 millions sur Twitter.

Mais comme le rappelait le New York Magazine en mai 2022, citant un document financier public, Donald Trump s’est engagé vis-à-vis de ses investisseurs à mettre en ligne ses publications sur Truth Social en exclusivité, et ce pendant six heures. Autrement dit, Donald Trump ne pourrait répliquer ses messages qu’avec un long décalage s’il venait à utiliser Twitter. Avec toutefois des exceptions de taille pour des messages “à caractère politique”, pouvant laisser une brèche à l’ancien président pour utiliser d’autres plateformes.

Fragiliser son propre empire

Mais Truth Social est aussi un enjeu financier. Pour le créer, Trump a fondé une société de média (Trump Media & Technology Group, TMTG) en s’association avec UAV, une entreprise dirigée par deux anciens candidats de sa téléréalité The Apprentice.

Comme le raconte le Washington Post, Trump n’est pas passé loin de quitter le navire. En juin 2021, avant même l’achèvement de “son” réseau social, il avait sur la table une offre de Gettr, énième clone de Twitter pour les trumpistes, développé par son ancien assistant et porte-parole: 5 millions de dollars de revenus par an et une participation au capital. Les avocats de UAV sont rapidement montés au créneau car l’ex-président avait négocié un accord en février 2021 avec eux pour céder une partie de ses droits de propriété intellectuelle sur son nom, ses images, ses photos, ses vidéos etc.

Finalement Trump restera fidèle à Truth Social, bien conscient que son départ serait un tort pour son propre empire financier. Pour les mêmes raisons un retour sur Twitter risquerait de provoquer l’effondrement de sa fragile plateforme, qui ne comptait en septembre que 1,7 millions de visiteurs uniques au Etats-Unis.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business

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Written by Germain

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