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de Toulouse, deux start-up lancent le voyage en ballon à 35 km d’altitude

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Le voyage durerait entre quatre et cinq heures, dont deux pour parvenir à 35 km de haut, aux portes de l’espace. Tirée par un ballon stratosphérique gonflé à l’hydrogène décarboné, produit par une électrolyse de l’eau et une électricité renouvelable (éolienne et panneau solaire), la navette se stabiliserait une demi-heure à cette altitude pour permettre aux six passagers accompagnés de deux pilotes de sortir sur le balcon extérieur en combinaison d’astronaute. La descente sur la terre ferme se ferait en douceur, à l’aide d’une voile logée sur la capsule en forme d’ogive.

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Telle est la promesse de Stratoflight, la start-up créée en 2019 à Labège (Haute-Garonne), à quelques kilomètres de Toulouse, métropole régionale qui se vante d’être la capitale européenne du spatial avec 120 000 salariés dans 400 entreprises. Pour concrétiser cette idée de voyage en ballon dans la stratosphère, née de l’envie de son fondateur, Arnaud Longobardi, pilote de ligne chez Air France et sportif de haut niveau rompu aux vols en mini-voile et parapente, l’entreprise s’est adossée à un géant de l’ingénierie et du conseil, Expleo (15 000 salariés, 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2021).

Durant dix-huit mois, une équipe toulousaine de dix ingénieurs rattachée au laboratoire innovation de l’entreprise a travaillé sur la résistance aux températures de cette navette qui mesure huit mètres de long et quatre mètres de large, sur l’électronique embarquée et le design aérodynamique.

« Accord exclusif »

Observer la courbure de la Terre à une vingtaine de kilomètres du sol, la tête dans les étoiles, c’est aussi le rêve de Vincent Farret d’Astiès, ancien contrôleur aérien à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Pour réaliser son projet de voyage de six heures à bord de Céleste – une cabine pressurisée tirée par un ballon gonflé à l’hélium –, le dirigeant quadragénaire de Zephalto, dont le siège est au Pouget (Hérault), a aménagé, en juin, son atelier de fabrication de prototypage à Escalquens, en banlieue toulousaine, pour se rapprocher du Centre national d’études spatiales (CNES).

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« Nous venons de signer un accord exclusif avec notre partenaire, annonce Vincent Farret d’Astiès. Ce qui nous permettra d’accéder à des brevets sur les technologies des ballons du CNES, à ses outils et installations pour effectuer des tests. Et nos opérateurs seront formés par ses équipes au gonflage du ballon, à sa mise en vol et à la gestion du vol. » Même si les essais, au sol et en vol, sont prévus en 2023, et le premier vol programmé pour la fin de 2024, 500 personnes sont déjà prêtes à débourser 120 000 euros pour effectuer le voyage.

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