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Déborah Papiernik (Ubisoft) veut “faire découvrir les mondes virtuels aux gens qui ne jouent pas”

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Ubisoft est l’un des pionniers du jeu vidéo français. Mais en dehors du développement de jeux, l’entreprise veut aussi toucher à tous les domaines, et tous les publics, comme l’a expliqué Deborah Papiernik, directrice internationale des alliances stratégiques à Ubisoft, dans Tech&Co.

On connait Ubisoft pour ses jeux mondialement connus, comme la franchise Assassin’s Creed, Just Dance ou Les Lapins Crétins. Mais l’entreprise française veut aujourd’hui développer ses marques au-delà des consoles de jeux vidéo.

Au travers d’expériences innovantes, Déborah Papiernik, directrice internationale des alliances stratégiques à Ubisoft, tente depuis plusieurs années de prendre les marques et expertises d’Ubisoft pour les emmener dans divers domaines: spectacle, éducation, industrie, santé et culture plus traditionnelle. “Notre objectif est de faire découvrir nos mondes à des gens qui ne jouent pas aux jeux vidéo” a expliqué Déborah Papiernik, invitée de Tech&Co.

Des évènements en tous genres

Ubisoft organise donc depuis plusieurs mois de nombreux évènements hors des écrans. Fin octobre, c’était la marque Assassin’s Creed qui s’exportait au mythique cinéma parisien Le Grand Rex pour un concert symphonique à l’occasion du 15ème anniversaire de la licence.

La franchise a également été utilisée à des fins d’immersion, notamment après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame à Paris: “les joueurs ont remis en avant Assassin’s Creed Unity dans lequel il y avait une modélisation de Notre-Dame. Ubisoft a donné de l’argent pour la reconstruction et nous avons voulu aller plus loin, en reprenant le modèle 3D de la cathédrale qui est dans le jeu. C’est ainsi que nous avons pu réaliser une immersion dans le lieu, grâce à un casque de réalité virtuelle” se rappelle Déborah Papiernik.

La directrice rappelle toutefois que son activité reste marginale. Le cœur de métier d’Ubisoft reste toujours le développement de jeux vidéo. Mais le jeu vidéo prend désormais une part considérable dans l’industrie culturelle en général. Pour la première fois, une catégorie de la célèbre cérémonie des Grammy Awards récompensera la meilleure bande originale de jeux vidéo.

“Il se passe dans la musique de jeux vidéo ce qu’il s’est passé avec la musique de films, qui était un peu dédaignée à l’époque. Aujourd’hui, la bande originale d’un jeu vidéo est postée sur toutes les plateformes de streaming et on en fait même des vinyles” explique Déborah Papiernik.

Faire rayonner la France

Au travers du mouvement La French Touch, l’objectif d’Ubisoft et de Déborah Papiernik est “de casser les silos entre les différentes industries culturelles et créatives.” Cela implique notamment de créer des projets transversaux pour mieux se connaître et faire rayonner la France, en particulier à l’étranger.

Et pour créer davantage, la directrice des alliances stratégiques d’Ubisoft insiste sur l’investissement des puissances publiques et du CNC, qui a mis en place récemment une commission de création immersive. “Chaque média a ses modes de création et il est très important que le CNC soutienne ces créations dès le départ. Au début, le marché n’est pas énorme, on a donc besoin de soutenir la création, pour que les créateurs créent des choses innovantes.”

Déborah Papiernik ajoute aussi que “les créateurs français sont nominés, récompensés, respectés. Cela serait dommage qu’ils ne puissent pas se développer davantage, sous prétexte qu’il n’y a pas encore de marché sur ces médias-là.”

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Written by Germain

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