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l’entourage, un levier puissant pour bouger plus

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Dix mille pas et plus. Qu’est-ce qui nous motive à aller courir plutôt que de regarder une série ? Comment se mettre, ou se remettre, à une activité sportive en cas de maladie ? Sur le papier, on connaît tous les effets bénéfiques de l’activité physique pour la santé, le moral, etc. Mais, dans les faits, ce n’est pas si simple.

Toute prise de décision est influencée par des facteurs comme l’attention, l’humeur, la motivation, etc. En psychologie, la motivation est définie comme « l’ensemble des forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité, la persistance et l’arrêt du comportement », peut-on lire dans le chapitre « Motivation et barrières à l’activité physique chez la personne malade chronique » de l’expertise collective de l’Inserm sur l’activité physique de 2019.

« Cette motivation repose sur plusieurs dimensions, selon les études de la littérature scientifique : celle relative aux croyances que l’on a sur les effets positifs et/ou négatifs de l’activité physique, sa capacité de changer son comportement – sur la base de ce que l’on a vécu ou de l’entourage – et celle relative aux comportements et aux influences de l’environnement », explique Julie Boiché, enseignante-chercheuse à l’UFR Staps de Montpellier, membre du groupe d’experts de l’Inserm.

« On joue sur ce qu’on appelle les besoins fondamentaux des individus ; il s’agit de la théorie de l’autodétermination, c’est-à-dire à quel point les gens endossent leurs actions avec un sentiment de choix plutôt qu’avec un sentiment de contrainte, l’une des théories contemporaines majeures de la motivation », détaille la professeure Fabienne d’Arripe-Longueville, directrice du département Staps de l’université Côte d’Azur.

S’entourer de gens actifs

« L’entourage et l’environnement social peuvent être très puissants, poursuit Julie Boiché, que ce soient les professionnels (personnels de santé et professionnels de l’activité physique adaptée), les relations établies avec les autres pratiquants, les encouragements de la famille ou des amis. » Cela marche à tout âge. Plus on est entouré de gens actifs, plus c’est facile. Une étude d’une équipe de chercheurs américains, publiée le 19 octobre dans PLOS One, a montré que les interactions sociales de personnes sédentaires avec d’autres modérément actives les incitaient à bouger.

Les contextes matériel, géographique, financier sont également déterminants. Ces facteurs interagissent entre eux. De nombreux travaux montrent que l’environnement urbain (pistes cyclables, voies piétonnes aménagées…) encourage l’activité physique. De même, avoir des pauses actives sur le temps de travail, des ruptures de sédentarité, comme instaurer des journées sans ascenseur en incitant les gens à systématiquement prendre les escaliers, fait plus bouger. Un élément-clé est de trouver une activité pour laquelle on a du plaisir. L’enjeu est aussi la prise d’habitudes, comme se laver les dents.

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Written by Milo

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