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la présidente du Covars ne préconise pas de nouvelle dose de rappel pour les moins de 60 ans

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Malgré un regain de l’épidémie de Covid-19, la présidente du Covars Brigitte Autran a estimé lundi sur Télématin qu’une deuxième dose de rappel pour les moins de 60 ans, s’ils ne sont pas à risque, n’était pas nécessaire.

À l’approche des fêtes en famille et alors qu’une 9e vague se dessine, revient la question de la protection des personnes vulnérables. Les moins de 60 ans, non à risque, et qui ont déjà eu une dose de rappel, doivent-ils en faire une deuxième? “Nous ne préconisons pas cela, par contre il faudra porter le masque”, a tranché lundi Brigitte Autran sur le plateau de Télématin.

“Il faut faire un appel à la responsabilité”, a déclaré Brigitte Autran.

La présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a toutefois milité pour l’ouverture des centres de vaccination, une responsabilité qu’elle juge celle des maires. Objectif: permettre aux personnes en retard sur le calendrier d’avoir leur première ou deuxième dose de rappel.

“On n’en est pas à faire une dose de rappel tous les six mois”, a assuré Brigitte Autran.

“Il y a une vaccination de rappel qui est recommandée et qui est insuffisamment pratiquée, insuffisamment accessible”, a-t-elle cependant jugé. “Depuis le début de l’année, presque huit millions de personnes ont fait le deuxième rappel”, a illustré Brigitte Autran.

Au 21 novembre, seuls 8,6% des 60-79 ans éligibles à un rappel adapté au variant Omicron en avaient reçu un, selon Santé Publique France. Ce chiffre s’élevait à 9,7% pour les 80 ans et plus.

“Un soignant doit se protéger vis-à-vis de ses patients”

Pour la présidente du Covars, les Français doivent rester vigilants au moment où la Chine atteint de nouveaux records de contamination.

“Il y a un nouveau variant qui envahit le monde entier, qui va être dominant dans quelques jours, et dont on ne sait pas encore très bien le potentiel épidémique ici, en France, où notre pays est un peu vacciné”, a souligné Brigitte Autran, en référence au variant BQ.1.1.

Dans son point épidémiologique du 24 novembre, Santé Publique France informe que “la détection du sous-lignage BQ.1.1 continuait d’augmenter, avec 39% des séquences interprétables au cours de l’enquête Flash S45”, contre 29% fin octobre.

Alors que le sujet de la réintégration des soignants non-vaccinés a ressurgi à l’Assemblée nationale, à l’occasion d’une proposition de loi de La France insoumise, la scientifique a exprimé son désaccord.

“Il n’est pas question de réintégrer des personnes qui n’ont pas été vaccinées, ça n’est pas éthique. Un soignant doit se protéger vis-à-vis de ses patients”, a-t-elle voulu rappeler.

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Written by Barbara

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