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Trop salés, trop caloriques… Une étude pointe du doigt les menus enfants des fast-food

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Alors que la fréquentation des enseignes de restauration rapide a tendance à augmenter, l’étude montre que les menus enfants sont souvent trop caloriques par rapport à leurs besoins nutritionnels.

Constat inquiétant dans la restauration rapide. Une étude publiée ce lundi et menée par l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) pointe du doigt les menus enfants des fast-food comme étant beaucoup trop caloriques par rapport à leurs besoins nutritionnels réels.

D’après les résultats de ces recherches, réalisées à partir d’une cinquantaine de formules destinées aux plus jeunes, l’apport calorique a eu tendance à augmenter ces dernières années, alors même que le taux d’obésité infantile a lui aussi gagné du terrain.

“Il est donc primordial d’améliorer la qualité nutritionnelle des menus enfants proposés dans les fast-foods et de renforcer l’information des consommateurs”, affirment les auteurs de l’étude.

Une dégradation de l’apport calorique

La même association, qui avait mené une étude similaire en 2010, souligne que depuis cette date les menus enfants se sont même dégradés en matière d’apport calorique.

“On a comparé avec nos résultats de 2010: la qualité nutritionnelle a plutôt tendance à se dégrader, alors qu’en parallèle, on a une augmentation de la fréquentation de ces restaurants. C’est un constat assez inquiétant”, déclare Lisa Faulet, responsable scientifique et alimentation chez CLCV, invitée sur BFMTV ce lundi.

Les auteurs de l’étude regrettent surtout l’accès aux informations nutritionnelles des produits que consomment les enfants, trop peu visibles et incomplètes selon eux. S’ils reconnaissent des efforts de la part de certaines enseignes pour afficher les nutri-scores sur leur site internet, “le logo n’est pas visible à proximité des produits lors de la commande et nécessite de cliquer sur un onglet spécifique”, déclarent-ils.

Certains fast-food ne prennent par ailleurs même pas la peine de les rendre consultables.

Des menus “légers” boudés par les enfants

Si l’étude rappelle que quelques menus enfants plus équilibrés – avec par exemple une boisson peu ou pas sucrée et une portion de fruits et de légumes – ont été mises en place dans certains fast-food, ces options sont finalement très peu choisies par les plus jeunes.

Au contraire, ce sont les versions “gourmandes” des menus enfants qui sont les plus plébiscitées, proposant aux jeunes d’accompagner leur burger de frites et d’un soda. Ces formules représentent en moyenne 54% des besoins caloriques quotidiens pour un enfant de 5 ans et 59% pour un adolescent.

“On a des menus qui vont jusqu’à 1800 kcal. C’est l’équivalent de 80% des besoin que l’on a sur une journée entière, et on a déjà atteint les maximums en termes de sucre, de matières grasses et de sel”, commente Lisa Faulet.

La solution pour remédier à ce problème serait, selon eux, que les enseignes proposent des portions adaptées aux besoins caloriques réels des enfants selon leur tranche d’âge et d’exclure les menus trop caloriques.

Adapter sa consommation

Pour certains, pas question cependant de renoncer définitivement aux fast-food. Lisa Faulet donne donc quelques conseils afin de réguler au mieux sa consommation et d’éviter un surplus calorique. A commencer par l’accompagnement que l’on choisit avec les burgers des enfants.

“On peut changer d’accompagnement en prenant une salade de temps en temps, ou par exemple, dans les menus enfants, on peut avoir des compotes ou des yaourts à boire en dessert qui sont beaucoup moins caloriques qu’une glace au caramel.”

Même discours pour la sauce et la boisson: mieux vaut privilégier le moins gras et le moins sucré pour limiter l’apport calorique du menu. “Malgré le sucre, le ketchup est quand même beaucoup moins calorique que la mayonnaise qui est très grasse”, rappelle Lisa Faulet. “Le jus de fruit est aussi très sucré. Mais au moins, on a des sucres naturellement présents dans les fruits. Alors que dans les sodas, on a des sucres ajoutés et beaucoup d’additifs. Donc il faut peut-être privilégier le jus de fruit.”

Selon l’ANSES, environ 50% des enfants et 60% des adolescents consomment au moins une fois par mois des aliments issus de la restauration rapide.

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Written by Barbara

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Et si les extraterrestres se cachaient dans des grottes ?

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