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Pourquoi l’Anses déconseille de composter les plastiques dits «biodégradables»

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Yasmina Kattou, édité par Gauthier Delomez

En France, plus d’une personne sur trois recycle ses déchets dans des composteurs domestiques ou collectifs. En plus d’y mettre les épluchures de légumes, certains y ajoutent des déchets plastiques, notamment des sacs plastiques à usage unique dits “biodégradables” ou “compostables”, dont la dégradation n’est pas garantie selon l’Anses.

Retrouver un bout de gobelet en plastique dans votre salade ? C’est ce qui risque de vous arriver si vous compostez vos déchets en plastique, pourtant dits biodégradables, et que vous utilisez le compost pour votre potager. En plus d’y mettre les épluchures de légumes, certains y ajoutent des déchets plastiques, et notamment des sacs plastiques à usage unique.

Or, la dégradation totale de tels matériaux n’est pas garantie dans ces composteurs, révèle un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) paru ce mardi. L’emploi des composts peut alors présenter un risque pour l’environnement comme pour la santé des êtres humains.

Recycler dans la poubelle jaune pour éviter les contaminations

La règlementation actuelle sur le compostage ne permet pas une dégradation totale. “Selon les normes actuelles, les matières plastiques compostables se dégradent à plus de 90% dans un délai maximum de six à 12 mois, ce qui veut dire qu’il reste 10% qui pourraient ne pas être dégradés”, détaille Aurélie Mathieu, coordinatrice du rapport de l’Anses, qui explique que “ces 10% là peuvent entraîner des effets pour la santé des personnes”.

Les effets nocifs des microplastiques sur la santé reste inconnus. Par précaution, il est déconseillé de composter les plastiques, même biosourcés, biodégradables et compostables. “L’Anses recommande de mettre ces matières plastiques dans la poubelle jaune, ce qui permettra d’avoir ensuite un traitement de ces matières plastiques usagées dans une filière industrielle”, ajoute Aurélie Mathieu.

Pour le recyclage des plastiques, l’Agence nationale préconise des critères plus stricts, tels que l’absence de perturbateurs endocriniens ou de substances cancérogènes. En France, plus d’une personne sur trois recycle ses déchets dans des composteurs domestiques ou collectifs.

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Written by Barbara

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