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Une alimentation végétale de bonne qualité diminuerait de 22 % le risque de développer un cancer colorectal chez les hommes

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Dans le cadre d’une vaste étude multi-ethnique, des chercheurs ont trouvé une association entre la consommation d’aliments végétaux « sains » et un plus faible risque de cancer colorectal chez les hommes, mais pas chez les femmes. Leurs résultats confirment que l’amélioration de la qualité des aliments végétaux, associée à une réduction de la consommation de viandes transformées, peut contribuer à prévenir le cancer colorectal.

Le cancer colorectal (du gros intestingros intestin) représente la quatrième cause de décès par cancer dans le monde. De nombreuses études montrent que l’alimentation est un important facteur de risque modifiable des cancers. En particulier, un régime alimentaire riche en fibres est associé à une diminution du risque de cancer colorectal, tandis que les viandes rouges et transformées sont associées à un risque accru de développer ce type de cancer. Toutefois, l’impact de la qualité nutritionnelle des aliments végétaux sur cette association bénéfique n’était pas clair.

Trois indices de qualité nutritionnelle des végétaux

Des chercheurs de l’université Kyung Hee (Corée du Sud) ont évalué cet impact en se basant sur trois indices préalablement définis : l’indice global de régime à base de végétaux (PDI), l’indice de régime « sain » à base de végétaux (hPDI) et l’indice de régime « malsain » à base de végétaux (uPDI). Les aliments végétaux « sains » comprenaient les céréalescéréales complètes, les fruits, les légumes, les huiles végétales, les noixnoix et les légumineuseslégumineuses, et les aliments végétaux moins sains comprenaient les céréales raffinées, les jus de fruits, les pommes de terrepommes de terre et les sucres ajoutés.

Les consommations alimentaires de 79 952 hommes et 93 475 femmes ont été analysées. En utilisant les données obtenues à partir des registres du cancer, les auteurs de l’étude publiée dans BMC Medicine ont calculé l’incidenceincidence des nouveaux cas de cancer colorectal jusqu’en 2017 (suivi moyen de 19,2 ans). Au total, 2,9 % des participants ont développé un cancer colorectal pendant la période d’étude.

Influence du sexe et de l’origine ethnique sur les résultats

Les chercheurs rapportent que les hommes qui mangeaient les quantités quotidiennes moyennes les plus élevées d’aliments végétaux sains (PDI et hPDI) présentaient un risque de cancer colorectal inférieur de 22 %, par rapport à ceux qui mangeaient les quantités les plus faibles de ces aliments. En revanche, une telle association n’a pas été trouvée chez les femmes. « Comme les hommes ont tendance à avoir un risque plus élevé de cancer colorectal que les femmes, nous proposons que cela puisse aider à expliquer pourquoi manger de plus grandes quantités d’aliments végétaux sains était associé à une réduction du risque de cancer colorectal uniquement chez les hommes », a déclaré Jihye Kim, coauteur de l’étude.

Dès lors, comment expliquer la relation entre alimentation et cancer colorectal ? Les chercheurs supposent que les antioxydants présents dans des aliments tels que les fruits, les légumes et les céréales complètes pourraient contribuer à supprimer l’inflammationinflammation chronique, laquelle peut conduire au cancer.

Les antioxydants présents dans des aliments tels que les fruits, les légumes et les céréales complètes pourraient contribuer à supprimer l’inflammation chronique, laquelle peut conduire au cancer

Par ailleurs, il semble que l’origine ethnique des participants présente une influence sur les résultats trouvés. Chez les hommes blancs américains, ceux qui consommaient la plus grande quantité d’aliments végétaux sains avaient un risque de cancer colorectal inférieur de 24 % par rapport à ceux qui en mangeaient le moins.

Chez les hommes américains d’origine japonaise, ce même risque était inférieur de 20 %. Les auteurs n’ont pas identifié d’associations significatives entre les régimes à base de végétaux sains et le risque de cancer colorectal chez les hommes afro-américains, latinos ou natifs d’Hawaï. Une prochaine étude sur les facteurs génétiques et environnementaux devrait permettre d’expliquer ces différences.

Il convient de noter que la nature observationnelle de l’étude ne permet pas de conclure à une relation de cause à effet entre la consommation d’aliments d’origine végétale et le risque de cancer colorectal. Peu importe les aliments consommés, les pouvoirs publics encouragent les personnes de plus de 50 ans à un dépistagedépistage systématique du cancer colorectal.

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Written by Barbara

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