in

le 112 sera le seul numéro d’urgence joignable en cas de délestage

[ad_1]

Dans sa circulaire portant sur le mesures à prendre en cas de délestage électrique cet hiver, le gouvernement précise que le 112 sera le seul numéro d’urgence joignable durant les périodes dites de “délestage”. Dans les faits, les personnes résidant en zones rurale ou n’ayant pas de portable pourraient se voir entièrement privées de contact téléphonique avec les secours.

Les secours pourraient être plus difficiles à joindre cet hiver en raison des possibles coupures de courant. C’est ce qu’annonce le gouvernement dans une circulaire destinée aux préfets dans le cadre des préparatifs à un hiver durant lequel des “délestages”, c’est-à-dire des interruptions de fournitures d’électricité ponctuelles décidées pourraient avoir lieu en France métropolitaine.

Dans les zones touchées par des coupures électriques, “les usagers ne pourront pas joindre les services de secours (numéros d’appels d’urgence 15, 17, 18, 115, 196). Dans ces situations, l’usage du 112 sera un palliatif”, peut-on ainsi lire.

Les numéros inaccessibles correspondent au Samu (15), la police-secours (17), les pompiers (18), les urgences sociales (115) et au sauvetage en mer (196).

La mise en avant du 112, le “numéro d’appel d’urgence européen”, est due au fait que ce numéro est “accessible quel que soit l’opérateur, donc avec des chances bien plus élevées que l’appel soit acheminé, dès lors que la zone d’émission serait couverte par au moins un opérateur”, explique le gouvernement.

Ce numéro a aussi pour caractéristique d’être, comme son nom l’indique, commun à tous les pays de l’Union européenne. Il est également utilisé par d’autres pays extra-communautaires dont plusieurs hors d’Europe, comme l’explique le média Toute l’Europe.

Risques pour les populations rurales ou sans portable

Le 112 ne saurait toutefois être la panacée. Il pose particulièrement problème pour le personnes vivant dans les zones rurales. En effet, le 112 a une couverture large et fiable car il permet à la personne qui le compose d’être connectée à l’antenne-relais la plus proche, même si elle n’appartient pas à son opérateur. Or, ces antennes-relais ne font pas partie des infrastructures prioritaires et il se pourrait donc qu’aucune d’entre elles ne soit disponibles dans une zone donnée lors d’un délestage.

“Dans les milieux ruraux, [il y a] un risque très important que vous ne puissiez pas avoir le 112 au bout de votre téléphone”, met donc en garde Marc Noizet, médecin urgentiste à Mulhouse et président de Samu-Urgence de France, invité de BFMTV.

Il y a, comparativement, “peu de risques” en milieu urbain selon lui. Il est prévu que les préfets aient accès à une “cartographie des zones qui ne seraient pas couvertes par le 112”, indique la circulaire gouvernementale.

Autre public à risque: les personnes sans téléphone portable. Si elles possèdent un téléphone fixe, elle ne pourront pas l’utiliser s’il s’agit d’un téléphone fonctionnant uniquement sur alimentation. Seuls les téléphones fixes disposant d’une batterie pourront fonctionner, sous réserve d’une connexion à une antenne-relais.

Pour éviter que des personnes se retrouvent sans solution d’aide d’urgence, le gouvernement demande aux préfets d'”encourager la population à assurer une présence aux côtés d’une personne âgée ou vulnérable” mais aussi de faire en sorte que des agents soient présents dans les “emprises de services publics de secours et de sécurité (pompiers, police, gendarmerie, police municipale…)” pour permettre un recours en personne.

Dans ce sens, les agences régionales de santé vont également devoir transmettre une liste de “patients à haut risque vital” aux fournisseurs d’électricité pour qu’ils fassent le nécessaire pour leur assurer une connexion au réseau en tout temps.

En complément, le gouvernement ordonne aux préfectures de “déployer physiquement sur le terrain des moyens permettant de maintenir une couverture radio dans les zones sans couverture (moyens satellitaires, dispositifs de l’ADRASEC (Associations départementales des radioamateurs au service de la sécurité civile), etc.)”

Une campagne de promotion du 112 à venir

Un autre problème pour le gouvernement est que le numéro 112 est peu utilisé en France. En 2019, seuls 9% des appels d’urgence étaient des appels à ce numéro selon un rapport de la Commission européenne, la part la plus faible de l’Union européenne, alors que d’autres pays en ont fait leur numéro d’urgence unique comme le Danemark, les Pays-Bas ou encore le Portugal.

La circulaire prévoit donc que “l’État assurera une communication spécifique pour faire connaître et inciter à l’utilisation du 112”.

La date du début de cette campagne et ses modalités n’ont toutefois pas encore été annoncées.

[ad_2]

What do you think?

Written by Barbara

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Adjata Kamara, une Ivoirienne fascinée par les pourritures d’igname

La folle carte mondiale de nos émissions de CO2