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quelles mesures sanitaires faut-il imposer pour entrer en France ?



Yasmina Kattou

À l’heure de la réouverture des frontières de la Chine fixée au 8 janvier prochain, la France tente de déterminer une politique sanitaire efficace. Presque trois ans après le premier confinement, comment éviter de prendre des risques ? Le gouvernement songe à plusieurs mesures, dont le test PCR. Mais est-ce suffisant ?

Comment s’assurer que le retour des touristes chinois ne représente pas un risque sanitaire ? C’est la problématique à laquelle le gouvernement français doit répondre. Le 8 janvier, la quarantaine obligatoire sera levée en Chine. Mais le nombre de cas de coronavirus explose. L’exécutif songe au test PCR, réalisé sous moins de 48 heures – mais est-ce réellement efficace ?

L’un des seuls intérêts du test PCR, c’est qu’il soit analysé pour savoir quel est le type de variant d’un voyageur positif qui arrive de Chine. Mais pour réellement empêcher une flambée de l’épidémie en France, selon le professeur Jean-Paul Stahl, il faut des mesures plus fortes. “Si on veut être absolument drastique, c’est l’isolement quand vous arrivez”, estime l’infectiologue du CHU de Grenoble. “C’est-à-dire que tous les passagers de l’avion sont confinés jusqu’à dix jours après leur débarquement.”

Un sérum protecteur ?

Autre précaution possible : imposer aux voyageurs d’être vaccinés avec des sérums protecteurs. “On pourrait demander de ne pas laisser entrer sur leur territoire des personnes qui n’étaient pas complètement vaccinées avec des doses Pfizer ou Moderna”, explique Jean-Paul Stahl. “C’est ce qu’ont fait les États-Unis pendant un moment.”

Pour l’instant, la Chine impose deux vaccins de laboratoire chinois dont l’efficacité est jugée insuffisante par la communauté scientifique internationale. 

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