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les restrictions à Roissy destinées à “éviter l’émergence d’un nouveau variant”



À partir de ce 1er janvier, les voyageurs provenant de Chine et arrivant en France doivent présenter un test Covid négatif à l’embarquement et peuvent être testés aléatoirement à l’arrivée.

Le ministre de la Santé justifie les nouvelles mesures. François Braun a assuré ce dimanche, lors d’un déplacement à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, que les restrictions, entrant en vigueur ce dimanche 1er janvier et visant les voyageurs venus de Chine à l’arrivée en France, sont destinées à prévenir l’émergence d’un nouveau variant, alors que les cas de Covid explosent en Chine.

“Il faut éviter l’émergence possible d’un nouveau variant venu de Chine”, a-t-il affirmé devant les journalistes sur place.

À partir de ce dimanche, les voyageurs de plus de 11 ans au départ de la Chine sont soumis à un test de dépistage du Covid de moins de 48 heures et des tests PCR sont réalisés de façon aléatoire à Roissy. Les voyageurs d’au moins 6 ans doivent également porter un masque dans l’avion.

“Tester un tiers” des passagers

Le ministre des Transports Clément Beaune a indiqué qu’une “quinzaine de personnes” ont déjà été testées de façon aléatoire ce dimanche matin à l’ouverture du dispositif.

“On va tester le plus possible”, a assuré le ministre de la Santé, qui vise le test “d’un tiers” des passagers venus de Chine.

“Au total, 3000 passagers par semaine arrivent de Chine, dont une partie est seulement en transit”, a indiqué le ministre des Transports Clément Beaune.

La crainte d’un nouveau variant

Les prélèvements positifs doivent par ailleurs faire l’objet d’un séquençage systématique. L’objectif: détecter d’éventuels nouveaux variants, alors que la Chine a mis fin à sa politique zéro Covid et que le pays se voit reprocher par les pays occidentaux de ne pas communiquer suffisamment sur l’évolution de la pandémie sur son territoire.

“Le fait que 1,4 milliard de personnes soient soudainement exposées au SARS-CoV-2 crée évidemment des conditions propices à l’émergence de variants”, estimait l’épidémiologiste Antoine Flahault fin décembre sur BFMTV.

La pertinence de telles mesures est cependant interrogée par certains experts, alors que la Chine ne dispose pas d’immunité collective et que c’est cette dernière qui est l’un des principaux déclencheurs de l’évolution virale. Plusieurs variants détectés ces dernières semaines en Chine, dont le variant BF.7, ont par ailleurs déjà été enregistrés dans plusieurs pays d’Europe dont la France.

Pas de réponse collective

L’Union européenne n’a toujours pas fourni actuellement de réponse collective à l’explosion des cas de Covid en Chine. Il est “important de poursuivre nos efforts conjoints de coordination européenne dans les prochains jours pour que le dispositif soit le plus complet et le plus coordonné possible”, a donc appelé le ministre de la Santé ce dimanche.

Pour l’instant, en plus de la France, l’Espagne et l’Italie ont imposé des mesures de contrôle pour les voyageurs venus de Chine. En dehors de l’Union européenne, la Grande-Bretagne et Israël ont eux aussi pris des décisions similaires et devraient être suivis par les États-Unis, le Canada, le Japon et l’Inde.

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