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La circulation de la grippe ralentit en France mais un rebond reste possible

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La semaine dernière, “les indicateurs de la grippe étaient en baisse en médecine de ville et aux urgences, mais les hospitalisations et les décès continuaient de progresser”, selon Santé publique France.

Une amélioration qui reste loin d’une sortie de crise. L’épidémie de grippe a ralenti ces derniers jours en se maintenant à un “niveau élevé”, tandis que, chez les nourrissons, celle de bronchiolite se poursuit mais avec des hospitalisations toujours en baisse, a résumé mercredi Santé publique France.

La semaine dernière a été marquée par un “ralentissement de la circulation des virus grippaux mais un maintien à un niveau élevé”, a noté l’agence dans son bilan hebdomadaire. L’épidémie de grippe, qui frappe actuellement toutes les régions de métropole et la majeure partie de l’outremer, est précoce cette année.

Triple épidémie

“Les indicateurs de la grippe étaient en baisse en médecine de ville et aux urgences, mais les hospitalisations et les décès continuaient de progresser, particulièrement chez les 65 ans et plus”, relève par ailleurs Santé publique France.

Le nombre de passages aux urgences pour grippe ou syndrome grippal a ainsi diminué de 27% par rapport à la semaine précédente. Chez les 65 ans et plus, il a toutefois augmenté de 10% et le nombre d’hospitalisations après passage a grimpé de 18%.

L’agence prévient également que si “les congés de fin d’année favorisent généralement la diminution de la circulation de la grippe”, un rebond peut être observé après la rentrée.

L’épidémie de bronchiolite s’est, elle, poursuivie en France métropolitaine ainsi qu’en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à Mayotte. Mais l’agence a relevé une “diminution des passages aux urgences et des hospitalisations après passages aux urgences chez les enfants de moins de 2 ans en France métropolitaine pour la quatrième semaine consécutive”.

Pas de soulagement immédiat à l’horizon pour le système de santé donc, sous tension depuis plusieurs semaines en raison d’une triple épidémie de Covid-19, de bronchiolite et de grippe, qui pèse sur les services d’urgences. A Thionville (Moselle) par exemple, selon des sources syndicales, 55 infirmiers et aides-soignants sur les 59 qui travaillent aux urgences ont été placés en arrêt maladie en fin de semaine dernière, pour cause d’épuisement.

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