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Le lancement de TEMPO de la NASA pour surveiller la pollution de l’air en Amérique du Nord

NASA envoie un nouvel instrument puissant dans l’espace pour suivre la pollution de l’air. Si tout se déroule bien, il devrait pouvoir zoomer pour voir comment la qualité de l’air change de quartier en quartier à travers l’Amérique du Nord. Cela pourrait combler les lacunes des grandes données qui cachent les disparités en ce qui concerne qui doit vivre avec le plus de pollution.

L’outil s’appelle TEMPO, qui est l’abréviation de Tropospheric Emissions Monitoring of Pollution instrument. Il surveillera trois polluants dangereux : le dioxyde d’azote, le formaldéhyde et l’ozone de bas niveau. Ensemble, ils sont des ingrédients clés pour le smog.

TEMPO doit aider à éliminer ces points aveugles. Pour cela, il mesurera la lumière réfléchie par les gaz et les particules dans l’atmosphère. Les scientifiques peuvent distinguer les différentes substances par les longueurs d’onde uniques de la lumière qu’elles réfléchissent.

TEMPO peut également surveiller la pollution avec une haute résolution, jusqu’à 4 milles carrés (10 kilomètres carrés). C’est ainsi qu’il pourra voir quels quartiers sont les plus touchés par la pollution atmosphérique. Les agences fédérales, y compris l’EPA, peuvent également utiliser ces données à l’avenir pour émettre des prévisions plus précises sur la qualité de l’air.

TEMPO est ce que la NASA appelle une charge utile hébergée, ce qui signifie qu’elle est transportée par un satellite privé plutôt que par le propre vaisseau spatial de la NASA. Il s’agit d’un nouveau modèle commercial que la NASA espère rendre moins cher pour envoyer ses instruments en orbite.

Le lancement de TEMPO a été effectué par la fusée Falcon9 de SpaceX depuis Cape Canaveral, en Floride, à 00h30 le vendredi avec le satellite transportant TEMPO. Il s’agit du satellite de communication Intelsat 40e, dont le but principal est de fournir des services Internet aux avions et aux navires de croisière.

TEMPO fait partie d’une constellation de satellites de surveillance de la pollution que la NASA a développée avec la Corée du Sud et l’Agence spatiale européenne (ESA). L’instrument de la Corée du Sud, qui surveille la pollution toutes les heures en Asie, a été lancé en 2020. Le lancement de Sentinel-4 de l’ESA en 2024 devrait compléter la constellation et couvrir l’Europe et l’Afrique du Nord.

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