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Batterie au Lithium Mûre pour la Perturbation, Declare l’Inventeur.

LE FUTUR DE LA BATTERIE LITHIUM-ION

Le lauréat du prix Nobel M. Stanley Whittingham, qui a créé la première batterie rechargeable au lithium-ion il y a environ 50 ans, est convaincu que cette technologie ne disparaîtra pas de sitôt. En effet, il a indiqué lors d’un symposium organisé par le centre de recherche sur les batteries SLAC-Stanford que cela prendrait entre cinq et dix ans avant que d’autres technologies puissent rivaliser avec le coût de la technologie lithium-ion.

Néanmoins, bien que cette technologie soit toujours l’incumbent, Whittingham est préoccupé par la manière dont les batteries sont fabriquées et utilisées. Il soulève un certain nombre de préoccupations qui méritent d’être traitées sérieusement.

FABRICATION

Whittingham estime que les technologies de production n’ont pas évolué depuis 30 ans et que l’on doit trouver de nouvelles technologies pour réduire de 60 à 80 kWh l’électricité nécessaire pour produire une batterie d’un kWh.

RECYCLAGE

Bien que les installations pour le recyclage des batteries au lithium-ion se multiplient dans le monde entier, Whittingham estime qu’il est crucial de veiller à ce qu’elles soient propres.

MINAGE

Le système d’approvisionnement en minéraux utilisés dans la fabrication des batteries nécessite également d’être amélioré. L’utilisation de l’énergie propre doit être envisagée.

MÉTAUX LOURDS

Étant donné que certains composants de la chimie traditionnelle des batteries au lithium-ion sont intrinsèquement toxiques, ils doivent être éliminés de l’appareil dès que possible. Whittingham est catégorique : “Le cobalt doit disparaître !”.

NIGHTMARE DES BATTERIES EXPLOSIVES

Whittingham souligne la nécessité d’un mandat gouvernemental fédéral aux États-Unis exigeant que tous les produits incorporant des batteries au lithium-ion soient approuvés par Underwriters Laboratories ou une organisation équivalente de tests et de certification.

MYTHES SUR LA SÉCURITÉ

Avec l’attention croissante portée à la technologie des batteries à semi-conducteurs, Whittingham attire l’attention sur le fait que certaines affirmations sur la technologie sont exagérées. Il indique que la chimie des semi-conducteurs n’est pas nécessairement plus sûre que celle des liquides et qu’elle comporte ses propres risques, compte tenu de l’incorporation de beaucoup plus de lithium. Il suggère donc d’attendre de vérifier la sécurité de la technologie avant de la considérer comme moins risquée que la chimie liquide.

En somme, la technologie de la batterie lithium-ion n’a pas encore atteint son apogée, mais il est essentiel d’examiner les moyens de l’améliorer. Les préoccupations soulevées par Whittingham sont des défis à relever si l’on souhaite développer une technologie de batterie plus sûre, plus économique et plus respectueuse de l’environnement.

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Written by Mathieu

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