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Une nouvelle étude trouve que Twitter a alimenté la ruée sur la Silicon Valley Bank.

Twitter a-t-il causé la chute de la Silicon Valley Bank ? Une nouvelle étude réalisée par cinq professeurs de finance en Europe et aux États-Unis a examiné une base de données de tweets liés à des banques. Les chercheurs ont découvert que les tweets négatifs en parlaient avaient un impact négatif sur le rendement des banques, en particulier lorsque les tweets étaient écrits par des membres de la communauté du démarrage. L’étude a conclu que les banques qui avaient été concernées par les tweets ont subi des pertes plus importantes que les autres lors d’une période de retrait important, mais les auteurs précisent que les pertes boursières ne peuvent être utilisées que comme une estimation de la valeur des dépôts retirés pendant cette période.

Les tweets ont amplifié la crise de la Silicon Valley Bank, qui a entraîné un retrait de 42 milliards de dollars en une seule journée, le plus grand retrait de l’histoire. Les dépôts de la banque ont été principalement constitués par la communauté des start-ups de la Silicon Valley, qui a paniqué après avoir lu des tweets inquiétants à propos de la banque. Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale américaine, a déclaré que, quelle que soit la solvabilité d’une banque, elle peut être mise en danger si elle subit une course aux retraits massive amplifiée par les réseaux sociaux.

Le rapport met en lumière les risques associés aux banques, qui doivent être prêts à gérer les crises qui se propagent rapidement sur les réseaux sociaux. Les banques doivent maintenant trouver un moyen de gérer ce type de crise plus rapidement que par le passé, afin de prévenir de nouvelles chutes et de protéger les dépôts des clients.

Les chercheurs soulignent l’importance de comprendre comment les réseaux sociaux peuvent amplifier les risques financiers. Cependant, ils notent que les régulateurs financiers n’ont pas encore d’outils pour gérer les crises qui se propagent rapidement sur les réseaux sociaux. Il est donc essentiel de continuer à étudier ces risques pour mieux s’y préparer.

En fin de compte, cette étude est cruciale pour aider les régulateurs financiers à anticiper et à prévenir les crises liées aux banques, en particulier celles qui peuvent être amplifiées par les réseaux sociaux. Les banques elles-mêmes doivent également être plus à l’écoute de la communauté du démarrage pour mieux comprendre les risques. En comprenant mieux les risques et les facteurs de propagation, les banques pourront mieux gérer les crises liées aux réseaux sociaux à l’avenir.

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