# NEW YORK CITY SINKING: AN INCREASED RISK FOR COASTAL FLOODING
Selon une nouvelle étude du United States Geological Survey, la ville de New York est en train de sombrer sous le poids de ses gratte-ciel à un rythme approximatif de 1 à 2 mm par an, tandis que certaines parties du Lower Manhattan, Brooklyn, Queens et du nord de Staten Island y sont encore plus enclines à hauteur de 2,75 mm par an.
Cette situation pourrait empirer le risque de submersion côtière déjà élevé de la ville en raison de la hausse du niveau de l’eau liée au climat. En effet, la ville de New York estime que le niveau de la mer augmente à un rythme plus élevé que dans le reste du monde. En effet, entre 2000 et 2020, le niveau de la mer a augmenté de 3,4 pouces, soit environ 1,2 pouce par décennie.
En 2050, les scientifiques prévoient que les niveaux de la mer pourraient augmenter de huit à 30 pouces, selon la mesure dans laquelle les taux d’émission de gaz à effet de serre sont maîtrisés.
# UNE POTENTIELLE AUGMENTATION DU RISQUE D’INONDATION
L’augmentation de la construction de logements dans les zones côtières pourrait accroître le risque d’inondation côtière, selon la nouvelle étude. “Chaque nouveau gratte-ciel construit sur des sites côtiers, fluviaux ou lacustres pourrait contribuer au risque d’inondation future”, explique l’étude publiée dans la revue Earth’s Future.
Les scientifiques ont évalué le poids de tous les bâtiments de New York à environ 842 millions de tonnes. Pourtant, pour identifier les zones les plus vulnérables à l’enfoncement, ils ont pris en compte le type de sol sous les bâtiments. Le papier a trouvé un taux d’enfoncement plus élevé dans les zones aux sols riches en argile en raison de leur “mollesse et de leur capacité à se déformer sous la pression”.
Bien que l’étude se concentre sur la ville de New York, ce problème dépasse largement la ville. “Les principales villes de chaque continent, sauf de l’Antarctique, sont en train de s’enfoncer”, selon la publication scientifique. Les villes côtières, en particulier, sont confrontées à un risque accru d’inondation à mesure que le climat se réchauffe. “À mesure que les villes côtières se développent dans le monde, la combinaison de densification de la construction et de montée des eaux implique une augmentation du risque d’inondation”, indique l’étude.
Au niveau mondial, on prévoit que quelque 800 millions de personnes vivront dans des villes côtières où les niveaux de la mer augmenteront de plus d’un pied, selon une étude du groupe C40 de grandes villes qui luttent contre le changement climatique. Les coûts de ces impacts, notamment la montée des eaux et les inondations intérieures, pourraient atteindre un trillion de dollars, note l’étude.
# UNE SITUATION SIMILAIRE DANS LES VILLES CÔTIÈRES
Une étude de l’Université de Rhode Island a examiné le taux d’enfoncement dans 99 villes côtières dans le monde entier et a constaté que, dans la plupart des cas, les zones urbaines s’enfoncent plus rapidement que les niveaux de la mer ne montent, posant ainsi un risque majeur à long terme. Les taux les plus rapides ont été observés en Asie, où dans certaines zones de Jakarta, en Indonésie, la ville a sombré à un taux de 20 mm par an.
En effet, la conséquence de la construction et de la densification accrues de ces zones urbaines est la subsidence. La déglaciation responsable de l’enfoncement dans les zones urbaines de la côte Est des États-Unis est maintenant exacerbée par la construction humaine, et il est donc impératif de trouver des moyens de construire et de se développer plus judicieusement.
En conclusion, il est important de prendre en compte que le risque de submersion côtière accru est un problème global. Les villes côtières du monde entier ont besoin d’adopter une approche plus efficace et responsable pour faire face à l’augmentation des niveaux de la mer en changeant la façon dont les habitations et les infrastructures sont construites.
