Le gouvernement intensifie ses investigations sur la manière dont les entreprises technologiques gèrent leurs utilisateurs mineurs. Un certain nombre de projets de loi au Congrès sur ce sujet visent à renforcer le pouvoir des régulateurs et même à interdire complètement l’accès aux médias sociaux pour les enfants de moins de 13 ans.
Meta, quant à elle, abaisse l’âge minimum requis pour utiliser ses casques Quest de 13 à 10 ans. Après avoir appris ce projet et avoir contacté Meta pour obtenir un commentaire cette semaine, le porte-parole Joe Osborne a confirmé cette information et a partagé un article de blog sur la nouvelle que l’entreprise prévoit de publier prochainement. Il indique que les parents devront approuver la création d’un compte pour enfant et que Meta ne recommandera que des applications jugées sûres pour ce groupe d’âge. Les publicités ne seront pas non plus diffusées aux enfants.
Peut-être le plus important, le profil et l’avatar d’un enfant de 10 à 12 ans sur Meta, utilisés pour toutes sortes d’applications, seront par défaut réglés sur privé, “ce qui signifie que les préados ne pourront pas être suivis sans leur approbation ou celle de leurs parents.” L’article de blog de Meta précise que seuls les parents peuvent désactiver cette fonctionnalité de sécurité. Et Horizon Worlds, la plateforme sociale sans jambes en monde ouvert pour le Quest, restera une expérience destinée aux 13 ans et plus, du moins pour le moment.
On comprend aisément pourquoi Meta prend cette décision. L’entreprise sait que les enfants veulent utiliser des casques de réalité virtuelle, et il vaut mieux leur offrir une expérience plus restreinte que de les laisser mentir sur leur âge. Si je devais deviner, Meta veut également devancer d’éventuelles poursuites judiciaires ou amendes, comme celle de 520 millions de dollars récemment infligée par la FTC à Epic Games. Dans ce cas, l’agence a découvert qu'”Epic savait que de nombreux enfants jouaient à Fortnite”, ce qui est évident. Ainsi, Meta peut au moins prétendre proposer une option pour les jeunes avec des contrôles parentaux stricts.
Même si cette décision de Meta peut sembler judicieuse, l’entreprise sait qu’il s’agit d’un sujet délicat qui risque d’entraîner plus de lettres de protestation au Sénat. La société a fait de son mieux pour garder secrète l’existence du projet, appelé “Project Salsa” en interne (épicé, je suppose ?). Elle a demandé aux employés concernés de signer une déclaration légale séparée et de marquer les documents comme “privilège A/C”, au cas où la FTC frapperait à la porte.
**_Sources:_**
– [Lien 1](https://www.exemple1.com)
– [Lien 2](https://www.exemple2.com)
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*Update June 16th, 11:50AM ET: Added link to Meta’s blog post.
