A l’occasion de la rentrée scolaire, les établissements de Philippines ont rouvert, lundi 22 août, pour accueillir à temps complet et en présentiel des millions d’enfants. Après plus de deux ans de fermeture en raison de la pandémie de Covid-19, les Philippines sont l’un des derniers pays du monde à retrouver des conditions scolaires traditionnelles.
Après la fermeture des établissements philippins, un programme d’« apprentissage hybride », reposant sur des supports imprimés ainsi que sur des cours diffusés à la télévision et sur les réseaux sociaux, avait été mis en œuvre. En amont de la réouverture, le gouvernement a intensifié sa campagne de vaccination, et a annoncé la gratuité les transports publics pour tous les étudiants jusqu’à la fin de l’année civile.
Les problèmes ressurgissent
Samedi, le gouvernement a alloué de l’argent liquide aux étudiants et aux parents pour les aider dans leurs dépenses, ce qui a donné lieu à des scènes de désordre devant les centres de distribution.
Avec la réouverture des écoles, les problèmes d’avant la crise sanitaire ressurgissent, qu’il s’agisse du nombre important d’élèves, des méthodes d’enseignement datées ou encore du manque d’infrastructures essentielles.
Avant même la pandémie, neuf enfants philippins sur dix n’étaient pas en mesure « de lire un texte simple et de le comprendre » après avoir atteint l’âge de 10 ans, expliquaient la Banque mondiale et d’autres agences dans un rapport récent.
Seuls dix pays connaissaient une situation plus grave, dont l’Afghanistan, le Laos, le Tchad et le Yémen.