Germain
La Commission a indiqué s’être saisie des documents fournis par le lanceur d’alerte Peiter Zatko, ancien chef de la sécurité de Twitter. Pour l’heure, l’affaire en est au stade d’étude.
Twitter est sous le feu des projecteurs après les révélations d’un de ses ex-employés, Peiter Zatko. L’ancien cadre de la sécurité pointe du doigt de grave failles de securité, notamment au niveau des données personnelles des utilisateurs, dans le réseau social. Tandis que le Congrès américain analyse les documents, en France, c’est la Cnil qui s’est emparée du dossier.
Analyse approfondie
Selon les informations du Figaro, la Commission indique ce mercredi 24 août être “actuellement en train d’étudier” les documents.
“Les éléments concernant la CNIL doivent être analysés de manière approfondie, aussi à ce stade nous ne sommes pas en mesure de confirmer ou d’infirmer l’exactitude des manquements invoqués. Si les accusations s’avéraient exactes, la CNIL pourrait mener des contrôles susceptibles d’aboutir à une mise en demeure ou une sanction si des manquements étaient constatés. En l’absence de manquement, la procédure serait close”, déclare la Cnil auprès de nos confrères du Figaro.
De nombreuses accusations ont été formulées à l’encontre du réseau social par son ancien employé. Parmi elles, un manque important de sécurité, notamment au niveau des serveurs fonctionnant sur des logiciels “obsolètes”, des accès aisés à des niveaux de contrôle élevés au sein de l’entreprise, ou encore des dissimulations de tentatives de piratage.
La Cnil devrait notamment se pencher sur la question des données personnelles, dont la gestion au sein de Twitter est critiquée par son ancien cadre. Les révélations indiquent notamment qu’en cas de suppression d’un compte par un utilisateur, les données personnelles de ce dernier ne sont pas supprimées. Une pratique illégale dans le cadre du RGPD, le réglement européen sur la protection des données personnelles.
