Atteinte du rare Syndrome de tachycardie orthostatique posturale, la jeune femme de 28 ans ne peut rester debout plus d’une dizaine de minutes.
Une vie principalement passée couchée. Âgée de 28 ans, Lyndsi Johnson, une Américaine de 28 ans, a toutes les peines du monde à vivre une existence “normale.” Selon le Huffington Post, qui a repéré cette histoire, cette dernière est atteinte d’une rare maladie chronique nommée Syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP) qui l’empêche de se tenir debout trop longtemps. Une “allergie à la gravité”, comme elle l’explique elle-même sur ses différents réseaux sociaux, qui l’oblige à rester alitée 23 heures par jour et l’empêche de rester debout plus de dix minutes.
Cette maladie chronique a transformé en profondeur la vie de la jeune femme. Comme l’explique encore le Huffington Post, cette jeune femme originaire du Maine a intégré la Marine après sa scolarité. Or, en raison des symptômes de plus en plus forts, elle a été contrainte de quitter ses fonctions trois ans plus tard. Les médecins ignorent alors les raisons de ses évanouissements avant qu’un cardiologue ne mette le doigt sur ce symptôme.
Depuis, la jeune femme vit sous bêtabloquants et compte sur son mari James pour l’épauler. Malgré les douleurs, elle poursuit ses études dans le commerce de la musique, une nouvelle vie qu’elle partage au quotidien sur Instagram.
“Avant, j’étais très active et maintenant, je dois rester allongée toute la journée, mais j’ai appris à l’accepter”, admet-elle sur le réseau social.
500.000 cas aux États-Unis
Plusieurs travaux ont permis de comprendre cette maladie. Selon la National Library of Medicine, le trouble provoque une “tachycardie en position debout, sans chute de tension artérielle”, et dès les dix premières minutes en position debout, le rythme cardiaque peut augmenter de 30 battements par minute.
Les symptômes peuvent être nombreux: étourdissements, maux de tête, palpitations, tremblements, faiblesse généralisée, vision trouble et fatigue qui peut mener à une syncope. 500.000 personnes en souffriraient outre-Atlantique. En plus d’un traitement médicamenteux, une alimentation riche en sel, un grand apport en eau ou encore le port de bas de contentions peuvent aider les patients.
Selon une étude menée par la Newcastle University dont les résultats ont été partagés par le site Santelog, les patients sont en particulier des jeunes femmes qui, à 27%, ne reçoivent pas de traitements pour ce syndrome. De plus, 20% des personnes étudiées souffrent également d’un Syndrome de fatigue chronique (SFC) et les symptômes varient en fonction de l’âge, du sexe, de l’emploi et des heures de travail.