Publié le 12 sept. 2022 à 13:41Mis à jour le 12 sept. 2022 à 13:55
Deux prix pour une cinéaste française à Venise. Alice Diop a fait un doublé ce week-end en remportant à la Mostra de Venise , le Grand Prix du Jury et le prix du premier film pour sa première fiction, « Saint Omer », inspiré d’un fait divers. Parallèlement, le documentaire « All the Beauty and the Bloodshed », de la réalisatrice américaine Laura Poitras, a également été couronné samedi par un Lion d’or.
Issue d’un milieu populaire, Alice Diop est la réalisatrice qui monte dans le milieu du cinéma.
1. Avant la Mostra, elle avait déjà reçu plusieurs prix, dont un César
La réalisatrice était jusqu’ici plutôt spécialisée dans le documentaire, prenant appui sur les banlieues. Elle a notamment signé « Le Tour du Monde », ayant pour cadre des barres HLM où elle s’immerge dans les habitudes et traditions culturelles de plusieurs familles. Sans quitter la Seine-Saint-Denis, le spectateur voyage ainsi dans le monde entier. En 2017, la quadragénaire reçoit le César pour son court-métrage « Vers la tendresse », où des jeunes de banlieue se confient sur leur vie amoureuse.
Puis, plus récemment, avec « Nous », la réalisatrice a voulu suivre les voyageurs du tracé du RER B. Son film a été primé à Berlin (meilleur film dans la section « Encounters » et « meilleur documentaire »). « Son cinéma est très politique », ajoute son attachée de presse.
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