Il existe des raisons supplémentaires de boire du thé, et ce en grande quantité. D’après les résultats d’une méta-analyse impliquant plus d’un million d’adultes de huit pays, chaque tasse de thé contribuerait à diminuer le risque de développer un diabète de type 2.
Après l’association positive entre la consommation de thé noir et la diminution du risque de décès, de nouveaux résultats de recherche sur le sujet sont présentés lors de la réunion annuelleannuelle de l’Association européenne pour l’étude du diabètediabète, qui se tient actuellement à Stockholm. Ces résultats stipulent que la consommation d’au moins quatre tasses de plusieurs types de thés (noir, vert ou Oolong) par jour est liée à une diminution de 17 % du risque de développer un diabète de type 2.
La recherche présentée est une méta-analyseméta-analyse de 19 études de cohorte portant sur plus d’un million d’adultes de huit pays (Chine, États-Unis, Japon, Finlande, Royaume-Uni, Singapour, Pays-Bas et France). Les chercheurs ont analysé l’impact des différents types de thé, de la fréquence de consommation de thé (moins d’une tasse par jour, une à trois tasses par jour et quatre tasses ou plus par jour), du sexe et du lieu de l’étude sur le risque de développer un diabète.
Résultat : chaque tasse de thé consommée par jour est associée à une réduction du risque de développer un diabète de type 2 d’environ 1 %. Parmi tous les facteurs considérés (le type de thé, sa fréquence de consommation, le sexe et le pays du participant), seule la quantité de thé semblait présenter un impact.
Une explication par les polyphénols ?
Même si d’autres recherches sont nécessaires pour en savoir plus, les chercheurs ont expliqué que les polyphénolspolyphénols présents dans le thé pourraient être à l’origine d’une réduction de la glycémieglycémie (que l’on sait être dérégulée dans le diabète de type 2). C’est pourquoi la consommation d’une grande quantité de thé, et donc de polyphénols, pourrait jouer un rôle bénéfique sur la santé.
Les auteurs notent toutefois que leur étude présente une association, et non une preuve formelle. Ils soulignent également que les données se sont appuyées sur des déclarations subjectives des quantités de thé consommées, qui peuvent donc être sources d’erreurs de la part des participants de l’étude.