La question d’un partage égalitaire de la contraception se pose de plus en plus au sein des couples, alors que la charge contraceptive est encore très largement assumée par les femmes en Belgique – et dans une grande partie du monde. Les méthodes de contraception dites féminines sont multiples (pilule, stérilet, patch, préservatif féminin, etc.) et disponibles depuis plus de 50 ans en Belgique. À l’inverse, les méthodes dites masculines sont réduites à peau de chagrin et peu connues. Trois facteurs – techniques, culturels et liés aux conseils des professionnels de la santé – freinent en effet leur développement, résume Laurence Stevelinck, autrice d’un mémoire sur la contraception partagée et titulaire d’un master en études de genre.