Le BIG revient aujourd’hui pour une nouvelle édition. Au cœur du projet cette année, une thématique : la métamorphose. Car cette année, plus que jamais sans doute, face aux nombreux enjeux qui nous traversent (transition écologique, transition énergétique, metaverse, etc…) une transformation de grande ampleur est nécessaire.
Un rendez-vous annuel pour mettre en lumière l’entrepreneuriat
Le BIG est sans doute le plus grand rendez-vous des entrepreneurs. Cette année, sur la scène du BANG, de nombreux chefs d’entreprises se succèdent pour évoquer ce que le thème de la métamorphose évoque chez eux et comment elle entre en écho avec leur trajectoire personnelle et professionnelle. Par exemple, Bertrand Dumazy, président du groupe Edenred, évoque la métamorphose que son entreprise a vécue à travers la digitalisation intégrale d’Edenred. « Pour que la métamorphose soit heureuse, il faut qu’elle soit audacieuse ». Aujourd’hui, Edenred est 100% digitale. Mais cette métamorphose se doit d’être aussi courageuse car elle implique de profonds changements et des formations pour les employés. Et enfin il faut que la métamorphose soit patiente, car il faut du temps pour adapter une nouvelle stratégie. Trois maîtres mots, en somme : audace, courage et patience.
Gauthier Louette, PDG de SPIE, quant à lui, évoque comment la chute du mur de Berlin a initié, de facto, une métamorphose inévitable chez lui lors d’une expérience précédente. Car il existait un écart conséquent entre les équipes d’Allemagne de l’Est et celles des pays occidentaux. La métamorphose est pour lui un état d’inconfort permanent avec lequel il faut s’adapter. Le contexte international et environnemental nous oblige à imaginer de nouvelles manières de décarboner nos activités.
L’entrepreneuriat face aux enjeux internationaux et environnementaux
A travers ces nombreuses interventions, c’est l’Histoire qui apparaît en toile de fond. Car le contexte environnemental et énergétique et les enjeux qui y sont associés ne peuvent laisser les entrepreneurs de marbre. « On sait qu’on vit l’Histoire qui s’impose à nous sans recours. Tout change du sol au plafond. Plus rien ne sera comme avant, jusqu’à la prochaine métamorphose », commente Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance.
Toutes les entreprises, d’une manière ou d’une autre sont impliquées dans la façon dont notre pays pourra faire face à ces nouveaux défis. Le cas d’Onet SA, par exemple, est particulièrement intéressant : Emilie de Lombarès , présidente du directoire du groupe, évoque comment son groupe intervient sur les opérations de maintenance du parc nucléaire français. « Je suis fière de cela ». Car le changement passe aussi par les entreprises.