Il n’y a pas qu’en été que l’on peut voir les étoiles filantesétoiles filantes transpercer la nuit. Il y a des épisodes de « pluie » toute l’année, certains étant plus intenses que d’autres. Comme celui des OrionidesOrionides qui se déploie en ce moment. La Terre croise actuellement sur sa route un courant de poussières alimenté par la célèbre comète de Halley. Les débris qu’elle laisse dans son sillage à chacun de ses passages coupent en effet l’orbite de notre Planète deux fois par an, en mai (ce sont les Êta Aquarides) et en octobre.
Cette semaine, nous sommes en plein dedans, car nous nous approchons à grands pas du maximum d’activité de cet essaim météoritiqueessaim météoritique des Orionides prévu ce 21 octobre, autour de 20 h, heure de Paris. Mais, en France, à cette heure-là, Orion, qui a donné son nom à la pluie d’étoiles filantes, se « repose » toujours sous l’horizon. Aussi, faudra-t-il patienter encore quelques heures pour que le Grand Chasseur s’élance à travers le ciel étoilé et prenne de la hauteur. Ce n’est donc pas avant minuit que la configuration deviendra plus favorable à la contemplation de ces grains minuscules arrachés du dosdos de la comète de Halley.
Le meilleur moment pour observer les étoiles filantes
Au plus fort de cette belle averse automnale d’étoiles filantes, dans la nuit du 21 au 22 octobre, vous pourrez surprendre entre 10 et 20 météores par heure. La plupart jaillissent du radiantradiant positionné sous la massue brandie par OrionOrion. Pour ne rien manquer ou presque de ce spectacle céleste, installez-vous confortablement dans une chaise ou sur le sol, le regard tourné vers l’est et le sud, afin de traquer tous les traits de lumière (parfois très rapides) que le Chasseur semble décocher sur nous. Surtout, et c’est très important, choisissez un site à la campagne, loin, très loin de la détestable pollution lumineuse afin de vous immerger profondément dans la nuit (presque) noire.
Pour cette fin de semaine, la Lune formera des cornes dorées en deuxième partie de nuit et sera, somme toute, assez peu nuisible, mais suffisamment quand même pour gêner la visibilité des météores les plus faibles. Enfin, rappelons que vous pouvez déjà vous régaler les nuits qui précèderont et suivre le pic d’activité des Orionides. Une très bonne observation à tous !
Article de Xavier DemeersmanXavier Demeersman publié le 20 octobre 2017
Ne manquez pas ce week-end, le maximum d’activité de l’essaim météoritique des Orionides. De dix à quinze étoiles filantes, voire plus, surgissant de la direction de la constellation d’Orion devraient être visibles entre minuit et l’aubeaube les 21 et 22 octobre. À ces heures-là, la Lune sera couchée. Les conditions s’annoncent donc optimales pour ce spectacle nocturnenocturne.
Ce weekend, la pluie d’étoiles filantes nommée Orionides atteint son maximum d’activité. Chaque année, l’essaim météoritique s’étend du 2 octobre au 7 novembre. Les 21 et 22 octobre, les météores seront particulièrement plus nombreux à pénétrer l’atmosphèreatmosphère terrestre — à une vitessevitesse moyenne de 66 km/h — entre minuit et l’aube.
Selon l’American Meteor Society (AMSAMS) et l’International Meteor Organization (IMO), une dizaine de météores par heure devraient être visibles mais cela pourrait grimper à 20-25. D’autres, plus optimistes, tablent sur une moyenne de 20 à 30 météores par heure. Mais, comme toujours avec les essaims météoritiques, il est difficile de prévoir avec précision si la pluie sera faible à modérée ou forte. Néanmoins, les Orionides peuvent être très surprenantes et gratifier les observateurs d’averses de 40, voire 50, étoiles filantes par heure (2001 et 2006) !
De bonnes conditions pour observer les étoiles filantes
Pour bien profiter de ce spectacle nocturne, il convient comme d’habitude, de prendre ses distances avec la pollution lumineuse croissante des grandes villes et de s’installer en un lieu tranquille où la voûte céleste peut s’admirer dans sa quasi-totalité. D’autant, qu’en 2017, la Lune ne viendra pas gêner l’observation (un fin croissant lunaire est visible en début de soirée).
En outre, en France métropolitaine, les températures nocturnes ne seront pas très basses. Les conditions sont donc optimales — sous réserve d’une météométéo clémente — pour chasser les étoiles filantes ! N’oubliez pas de prévoir une assise confortable, une couverture et peut-être, boissons chaudes et encas.
Pour ne jamais rater ce genre d’occasion (car il y a beaucoup d’évènements célestes !), pensez à consulter les éphémérides de Futura.
Le saviez-vous ?
Le nom des Orionides vient de la position de son radiant près de la massue que brandit la constellation d’Orion. Le courant de poussière à l’origine de cet essaim météoritique est réapprovisionné à chacun des passages de la fameuse comète de Halley, dont la période orbitale est de 76 ans (le prochain sera en 2061).
Le courant de débris cométaires coupe par deux fois l’orbite de la Terre. Il est donc responsable des Orionides, en milieu de l’automne, et aussi des Êta Aquarides, au printemps.
Article de Xavier Demeersman publié le 20 octobre 2016
Le maximum d’activité de l’essaim météoritique des Orionides se déroulera au cours de cette nuit du 20 et 21 octobre. De dix à quinze étoiles filantes surgissant de la direction de la constellation d’Orion devraient être visibles entre minuit et l’aube.
Petite pluie d’étoiles filantes en prévision dans la nuit du 20 au 21 octobre. Comme chaque année, à cette période, la Terre, sur son orbite autour du SoleilSoleil, croise le courant de débris laissé par Halley, la plus célèbre de toutes les comètes, dont les deux derniers passages remontent à 1910 et 1986 (il faudra attendre 2061 pour le prochain).
Cet essaim météoritique est appelé Orionides car le radiant se situe au sein de la constellation d’Orion, non loin de la massue qu’il brandit. Les spécialistes tablent sur dix à quinze météores visibles au plus fort de l’activité, au cœur de la nuit. Cela se passera notamment après minuit, lorsque le grand Chasseur de la mythologie grecque, qui en ce moment sort de l’horizon est en début de soirée, sera au plus haut dans sa course céleste. Petit soucis néanmoins, la Lune décroissante, de passage au pied des Gémeaux, juste au-dessus d’Orion, va gêner l’observation. Ce seront surtout les flèches lumineuses les plus brillantes qui seront visibles.
Bien entendu pour mieux apprécier le spectacle, il convient de rechercher un site offrant un horizon bien dégagé et relativement préservé de la pollution lumineusepollution lumineuse. Prévoyez des vêtements chauds et une boisson chaude. Au cours de la nuit, vous pourrez admirer l’ascension du Chasseur suivie de celle de SiriusSirius, l’étoile la plus brillante du ciel, puis peu avant le lever du Soleil, le retour de la Jupiter.