Invité de Tech&Co, Nicolas Vignolles, le délégué général du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir (Sell) est revenu sur l’importance du retour de la Paris Games Week, du 2 au 6 novembre.
“On se place parmi les plus grands salons du monde.” Sur le plateau de Tech&Co le 31 octobre, Nicolas Vignolles, délégué général du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir (Sell), n’a pas caché sa fierté de relancer la Paris Games Week. Le 2 novembre, le salon consacré au jeu vidéo ouvre ses portes aux visiteurs après trois ans d’absence.
En 2019, la Paris Games Week avait réuni 317.000 visiteurs. Avec des ambitions plus modestes pour cette édition de reprise, baptisée Restart (redémarrage, en français), le salon ne se tient pas dans trois halls, mais dans un seul. Pourtant, Nicolas Vignolles l’assure: “Très honnêtement, on avait de quoi faire trois halls. Il n’y a vraiment aucun doute là-dessus.”
Les trois principaux constructeurs présents
Et pour cause: 117 exposants sont présents du 2 au 6 novembre au Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris. De par son positionnement grand public, la Paris Games Week accueille familles et enfants, mais propose également des animations pour les “hardcore gamer”, les très gros joueurs.
Avec la Paris Games Week junior, un espace de 600m² est dédié à la pédagogie autour des jeux vidéo. Vingt animateurs sont présents pour aiguiller et conseiller “ceux qui n’y connaissent pas grand chose”, explique Nicolas Vignolles. Le tout au côté d’événements esport pointus comme les demi-finales de la coupe de France de League of Legend.
“C’est un salon qui tire vers le haut tout l’écosystème (du jeu vidéo français)”, affirme Nicolas Vignolles.
Des studios de développement de jeux vidéo français sont ainsi présents. Aussi, la Paris Games Week est le premier salon à réunir les trois principaux constructeurs mondiaux: Sony, Microsoft et Nintendo.
Ainsi, les visiteurs pourront prendre en main les consoles de dernière génération, dont la PlayStation 5 et les Xbox Series victimes d’une pénurie de composants. “C’est aussi ça l’ADN de la Paris Games Week, on vient et on peut jouer”, conclut le délégué général du Sell.