A l’heure actuelle, 64 cas actifs y sont toujours enregistrés et la direction du site s’apprête à réduire la densité de la base afin de circonscrire les contaminations.
Incubations à huis-clos. Comme le souligne le journal britannique The Guardian, 10% des employés de la station américaine McMurdo, la plus grande base de l’Antarctique, ont été contaminés ces dernières semaines par le Covid-19. De fait, les États-Unis ont stoppé l’arrivée de nouveaux occupants afin de circonscrire la propagation du virus.
Dans les faits, la National Science Foundation (NSF) a indiqué avoir recensé 98 tests positifs depuis début octobre, le tout sur une population totale de 993 personnes. Actuellement, 64 cas confirmés sont enregistrés, dont “la plupart présentent des symptômes bénins et s’isolent dans leur chambre.”
“Sur la base des recommandations de notre épidémiologiste expert, la direction s’apprête à réduire la densité de la population afin de réduire les risques de transmission”, a indiqué l’agence dans un communiqué.
Plusieurs clusters en Antarctique
L’apparition de ce cluster reste problématique, au-delà des ennuis de santé que le coronavirus peut provoquer. A cette période de l’année, les différentes stations implantées en Antarctique accueillent leur capacité maximale de scientifiques, pour la première fois depuis le début Covid-19. Ceux-ci restent plusieurs mois sur place pour des recherches.
Ce n’est pas la première fois que l’Antarctique est touché par le coronavirus. En 2020, une quarantaine de cas avaient été détectés sur une base chilienne tandis que 11 des 30 occupants de la station de recherche belge Princesse Élisabeth avaient été touchés. Dernier cluster en date: en janvier 2022, lorsque 24 cas ont été enregistrés sur la base de recherche argentine Esperanza.