La Nasa a mis en ligne le site Internet Artemis Real-time Orbit (Arow) qui permettra de suivre en temps réel le vol du véhicule Orion. Accessible à tous, il fournira un ensemble de données, de son lancement à son retour sur Terre, sans oublier sa mission autour de la Lune.
En attendant de voir décoller le 16 novembre la mission Artemis I à destination de la Lune, la Nasa a mis ligne le site InternetInternet Artemis Real-time Orbit (Arow) qui permettra de suivre en temps réel l’ensemble de la mission.
Grâce à Arow, toute personne disposant d’un accès à Internet pourra localiser le véhicule Orion et pourra suivre sa distance par rapport à la Terre et par rapport à la Lune, ainsi que la durée de la mission par exemple. Mais pas seulement : Arow fournira tout un ensemble d’informations comme la vitessevitesse d’Orion, la température, la distance et le temps écoulé de la mission. Des données de la trajectoire du vol, appelées éphémérides, seront également disponibles. Ces informations seront téléchargeables, libre à chacun de les exploiter et de les utiliser comme il le souhaite.
Les données de la mission accessibles à tout un chacun
Arow utilisera les informations recueillies pendant le vol par les capteurscapteurs d’Orion et qui seront envoyées au Centre de contrôle des missions du Centre spatial Johnson de la Nasa, à Houston. Il fournira des données périodiques en temps réel à partir d’environ une minute après le décollage jusqu’à la séparationséparation de l’étage supérieur ICPS (étage de propulsion cryogénique intermédiaire) environ deux heures après le début du vol. Une fois qu’Orion volera par ses propres moyens, c’est-à-dire propulsé et piloté par le module de service ESM de l’Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne, Arow délivrera des informations constantes et sans délai.
« C’est un moyen très efficace de participer à la mission et de comprendre l’ampleur de ce que la Nasa essaie d’accomplir avec Artemis I », a déclaré Seth Lambert, le programmeur d’Orion qui a créé Arow. Si l’application a été développée pour les missions Artemis, la technologie qui la fait tourner pourrait être appliquée à d’autres missions à l’avenir.