L’avenir incertain d’un important centre de recherche sur la désinformation

OBSERVATOIRE INTERNET DE STANFORD EN CRISE

Le Stanford Internet Observatory, un petit mais important groupe de recherche étudiant les abus sur les plateformes de médias sociaux, semble être en crise, selon un rapport de Platformer.

DÉPART DE MEMBRES CLÉS

Certains membres clés ont récemment quitté, dont le directeur fondateur Alex Stamos et la directrice de recherche Renée DiResta, rapporte Platformer. Quelques membres ont quitté récemment après que leurs contrats n’aient pas été renouvelés, et d’autres membres ont été invités à chercher d’autres emplois. Platformer décrit la situation comme un "démantèlement" du groupe de recherche.

RECHERCHE CRUCIALE

La recherche de l’Observatoire Internet de Stanford porte sur certains des types d’abus en ligne les plus pressants, notamment les menaces à la démocratie et aux élections, l’intelligence artificielle et le matériel de sévices sexuels sur mineurs (CSAM). Le travail de pointe du groupe sur la modération du contenu en temps réel a été cité par des médias du monde entier.

RÉPONSE DE STANFORD

Stanford n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires sur l’avenir de l’Observatoire Internet, mais a indiqué à Platformer que le travail de l’Observatoire Internet se poursuivra sous une nouvelle direction. L’université "reste profondément préoccupée par les efforts… qui freinent la liberté de la recherche et compromettent la recherche académique légitime et indispensable."

ATTAQUES ET CONSPIRATIONS

Le travail de l’Observatoire Internet, notamment sa recherche sur l’intégrité électorale, en a fait une cible d’attaques de la droite et des Républicains. Les chercheurs travaillant sur le Partenariat pour l’intégrité électorale ont été poursuivis par des groupes de droite les accusant de "surveillance de masse et de censure de masse."

DÉFENSE DES DROITS

En réponse aux poursuites des procureurs généraux du Missouri et de la Louisiane, Stanford a affirmé que les chercheurs ont le droit de mener des recherches et de partager leurs résultats, y compris avec les entités gouvernementales.

LIBERTÉ D’EXPRESSION

"Stanford continuera de défendre ses droits de Premier Amendement – y compris ceux de son personnel enseignant, de ses employés et de ses étudiants, qui sont libres d’étudier toutes sortes de sujets, de collaborer avec d’autres universitaires et organisations, et de communiquer leurs résultats au public, aux entreprises privées et au gouvernement," a écrit l’université.

EFFET REFROIDISSEMENT

Les poursuites contre l’Observatoire Internet et d’autres institutions de recherche connexes pourraient créer un effet refroidissant pour les personnes étudiant des questions controversées en ligne, notamment compte tenu des changements en cours à Stanford.

Sources:

  • Platformer
  • Inside Higher Ed
  • New Yorker
  • Washington Post

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Written by Mathieu

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