Juillet 2022 est « au second rang des mois les plus secs tous mois confondus » en France depuis le début des mesures en 1958-1959, avec un cumul de précipitations agrégées de 9,7 millimètres, indique lundi 1er août Météo-France. Ceci représente un déficit de précipitations de 84 % par rapport aux normales de la période 1991-2020.
Jusqu’à présent, le mois le plus sec jamais enregistré remonte à mars 1961 avec 7,8 millimètres, précise l’agence météorologique, dont les premiers relevés de précipitations remontent à août 1958.
Juillet 2022 devient également « le mois de juillet le plus sec » depuis le début des mesures, indique Météo-France. Les précédents records remontaient à juillet 2020 avec 16,7 millimètres de précipitations et juillet 1964 avec 24,7 millimètres, selon le service météorologique et climatique national.
L’Europe occidentale a fait face en juillet à une sécheresse historique et à deux vagues de chaleur en à peine un mois, au cours desquelles se sont déclenchés des feux de forêt ravageurs comme en Gironde ou désormais en Grèce.
Cette multiplication d’épisodes de fortes chaleurs est une conséquence directe du réchauffement climatique selon les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre (liées à la production d’énergie, aux transports, à l’industrie) augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.