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Une cyberattaque a touché les sites du gouvernement et de l’administration présidentielle de Taïwan ce 2 août. La veille, le réseau social Weibo est devenu inaccessible pour les utilisateurs de l’île.
Depuis quelques jours, les tensions entre la Chine et Taïwan sont au plus haut. Tandis que la Chine multiplie les démonstrations militaires, les citoyens taïwanais se préparent face à une éventuelle attaque. Mais la tournée asiatique de Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants américaine, a ravivé les tensions dans la région, notamment sur le plan numérique.
De nouveaux dysfonctionnements
Ce mardi 2 août, les sites de l’administration présidentielle et du gouvernement ont subi une cyberattaque, indique Reuters. Les faits ont eu lieu aux alentours de 13h (heure française). Le site gouvernemental affichait dans un premier temps une erreur 502. Après être revenu en ligne rapidement, il a de nouveau subi des dysfonctionnements, le rendant inaccessible aux alentours de 16h15.
Quant à lui, le site de l’administration présidentielle se contente d’afficher une page vide. Seule la mention “OK” y est inscrite.
Une “stratégie d’entreprise”
Le 1er août, Taïwan avait déjà connu un autre désagrément numérique. Sina Corporation a fermé ses plateformes aux utilisateurs taïwanais, rapporte South China Morning Post. Actif dans les télécoms et une multitude de services, l’entreprise est avant tout connue pour son réseau social Weibo, présenté comme la version chinoise de Twitter.
Un représentant de Sina basé à Taïwan a expliqué au média chinois que la coupure des services était liée à une “stratégie d’entreprise”.
La Chine avait prévenu qu’en cas de visite de Nancy Pelosi à Taïwan, “des contre-mesures fermes et énergiques afin de sauvegarder sa souveraineté et son intégrité territoriale”. Particulièrement surveillé, notamment via le site FlightRadar24, l’avion de la présidente de la Chambre des représentants américaine a atterri à Taipei, la capitale du pays insulaire.
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