Milo
Survenue la semaine dernière, cette éruption de plasma solaire est arrivée seulement sur Terre dans la nuit de lundi à mardi.
Une tempête solaire a frappé la Terre dans la nuit de lundi à mardi. Ce phénomène, qui consiste en une éruption de plasma solaire, entraîne un bombardement de particules électromagnétiques susceptibles de perturber les communications par satellite et les réseaux de distribution électriques.
Celle-ci n’est pourtant pas survenue hier. Elle a en effet été observée le 14 juillet dernier par plusieurs spécialistes travaillant sur la météorologie spatiale et si ces particules se déplacent à une très grande vitesse (plusieurs millions de kilomètres par heure), elles ne sont arrivées que ce lundi sur Terre.
Des aurores boréales causées par celle-ci
Un orage magnétique, ici mineur, qui n’a pas eu de véritables conséquences pour la population. À ceci près qu’il a pu être visible sous la forme d’aurores boréales, observables sur la côte est des États-Unis.
Une précédente tempête solaire s’était abattue sur la Terre début juillet. Signe là d’un événement cosmique habituel mais néanmoins surveillé à chaque fois par les scientifiques. Une étude parue en 2016 dans la revue Nature Communications avançait le scénario d’une “super éruption” solaire, capable de causer d’importants dégâts, notamment sur les satellites. En février dernier, c’est la société américaine SpaceX qui déplorait la destruction de dizaines de ses satellites après des éruptions à la surface du Soleil.
