La diminution de la propagation de l’épidémie de Covid-19 en France, amorcée à la mi-juillet, se poursuit. Mais les admissions en soins critiques sont toujours en hausse dans certaines régions.
La septième vague de l’épidémie de Covid-19 continue de refluer. Lors de son point hebdomadaire, publié jeudi soir, Santé publique France confirme la baisse de circulation du virus en France métropolitaine.
L’agence recense 51.594 nouveaux cas quotidien en moyenne sur la semaine écoulée. Le taux d’incidence est ainsi en baisse de 34%. Cela semble confirmer la tendance de la semaine précédente, qui avait vu le nombre de cas recensés diminuer pour la première fois en six semaines.
Santé publique France appelle toutefois à la vigilance, relevant “une circulation toujours active du virus”. Le taux d’incidence est le plus élevé chez les 20-29 ans, où il est de 1000/100.000.
Une situation inégale selon les régions
Cette baisse semble aussi se retrouver à l’hôpital. Santé publique France compte 7467 hospitalisations pour la semaine du 18 au 24 juillet, soit une diminution de 16% par rapport à la semaine précédente.
“Une légère diminution était également observée en soins critiques au niveau national, mais avec des disparités territoriales marquées, certaines régions présentant toujours des admissions en hausse”, écrit aussi Santé publique France.
Malgré ces signaux positifs, le nombre de décès connaît une très légère hausse, avec 641 personnes mortes de la maladie. Enfin, la situation est plus nuancée dans les Outre-mer. Le taux d’incidence reste élevé en Guadeloupe, les taux d’incidence et de positivité sont de nouveau en hausse à La Réunion, le taux d’incidence se stabilise “à un niveau modéré” à Mayotte.
La vaccination toujours recommandée
Le sous-variant Omicron BA.5 est devenu majoritaire dans cette septième vague de Covid-19, et représente 90% des souches interprétables du virus. Aucun cas du nouveau sous-variant BA.2.75 n’a été détecté en France depuis le dernier point hebdomadaire.
Pour lutter contre l’épidémie, Santé publique France insiste de nouveau sur la vaccination, “notamment dans les territoires ultra-marins et chez les plus âgés”. Au 25 juillet, seuls 41,8% des 80 ans et plus avaient reçu la seconde dose de rappel, à laquelle ils sont éligibles.