Afin de développer la chirurgie robotique dans l’espace, la Nasa va envoyer le robot Mira pour des expérimentations à bord de la Station Spatiale Internationale. L’appareil a déjà effectué des opérations sur Terre. Présentation.
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[EN VIDÉO] Un robot médical peut-il opérer la colonne vertébrale ? Le robot chirurgien Rosa accompagne déjà depuis plusieurs années des neurochirurgiens pour des opérations du cerveau. Il a été adapté à un autre domaine médical : la chirurgie du dos, en particulier celle de la colonne vertébrale.
L’une des difficultés à laquelle doivent faire face les astronautes, et qui deviendra un problème capital à l’avenir lors de longs voyages dans l’espace, par exemple vers Mars, c’est l’accès aux soins. Pour cette raison, la Nasa compte envoyer un robot chirurgien à bord de la Station spatiale internationale (ISS).
Virtual Incision, une start-up de l’université du Nebraska à Lincoln, vient de se voir attribuer un budget de 100.000 dollars afin de préparer son robot Mira pour un séjour dans l’espace. La firme travaille sur ce robot depuis près de 20 ans. Mira est composé de deux bras articulés avec chacun au bout une petite pince, et des chirurgiens l’ont déjà utilisé pour une colectomie.
Quand le robot sera-t-il installé ?
Toutefois, le robot ne va pas opérer sur les astronautes. Il devra couper des élastiques et déplacer des anneaux avec des mouvements reproduisant ceux utilisés en chirurgie. Le but de ce projet est de pouvoir tester l’appareil sans la gravité terrestre. « Nous nous attendons à ce que le robot se comporte différemment dans l’espace, a déclaré Shane Farritor, cofondateur de Virtual Incision. Toute force ou jeu au niveau des articulations entraînera une imprécision en apesanteur ».
Découvrez le robot chirurgien Mira dans cette vidéo de présentation. © Virtual Incision
Les chercheurs devront s’assurer que le robot est suffisamment solide pour survivre au lancement. Ils devront aussi programmer le robot pour effectuer les tests de manière autonome afin de limiter l’utilisation de la bande passante de l’ISS ainsi que le temps que les astronautes devront passer dessus. Il leur suffira normalement de l’allumer, puis de l’éteindre deux heures plus tard.
La Nasa prévoit d’envoyer le robot sur l’ISS en 2024. Il s’agit d’un projet à long terme, puisque Shane Farritor ne s’attend pas à ce qu’il puisse réaliser des opérations de manière autonome avant 50 ou 100 ans.
Rheem, un robocop à Dubaï Voici Rheem, humanoïde à roulette développé par Pal Robotics. Rheem — 1,70 mètre pour 100 kilos d’électronique, pièces mécaniques et plastiques — a été le premier robot engagé dans la police ! C’était à Dubaï en mai 2017. Alors, certes il n’a pas tout à fait le profil de Robocop et il a plutôt vocation de faire de la police de proximité en aidant et informant, dans un premier temps, les touristes dans les centres commerciaux. © Pal Robotics
Roméo, un robot à l’écoute et au service des personnes âgées Voici Romeo, un autre membre de la famille de Pepper. Du haut de ses 1,40 mètre, le robot humanoïde est développé dans un souci d’aide aux personnes âgées ou en perte d’autonomie. © Softbank Robotics
Motobot, bientôt champion de moto Présenté en 2015, Motobot est revenu en 2017 dans une version plus optimisée, sans roulette de soutien pour les virages et capable d’atteindre les 228 km/h. Le robot humanoïde de Yamaha n’a pas (encore) réussi à battre le champion du monde de Grand prix, Valentino Rossi contre lequel il s’est mesuré (1’57,504 contre 1’25,740) mais ce n’est qu’une question de temps. © Yamaha
Pepper, un humanoïde qui se vend bien Du haut de ses 1,20 mètre, Pepper est un robot très populaire. Conçu en 2012, il est désormais fabriqué en série et se vend dans le monde entier. L’humanoïde se montre très disponible et bien élevé, toujours prompt, dans la mesure du possible, à répondre à vos questions. Dans les années à venir, Pepper aura des frères et des sœurs, sans doute aussi aimables, capables de faire un peu le ménage et de se déplacer sur des jambes. © Softbank Robotics
Valkyrie, futur explorateur de l’espace Le robot R5 ou Valkyrie a été conçu par les ingénieurs du Johnson Space Center de la Nasa à Houston. Il mesure 1,88 mètre et pèse environ 140 kilogrammes. Initialement développé pour intervenir lors de catastrophes, R5 pourrait devenir le premier robot humanoïde à explorer le Système solaire et au-delà. © Nasa, Bill Stafford, James Blair, Regan Geeseman
Murata Boy et Girl Grâce à des capteurs gyroscopiques, Murata Boy et Girl peuvent effectuer des tours d’équilibre assez incroyables. Tandis que Murata Boy fait du vélo, Murata Girl peut se promener sur des chemins courbes (même sur une poutre de 2 centimètres de largeur). Lorsqu’ils rencontrent une personne, leurs capteurs à ultrason les avertissent. Ils se mettent alors automatiquement en veille. © Murata
Qrio « Quest for cuRIOsity », Quête de la cuRIOsité en français, ce robot est un prototype développé entre 2003 et janvier 2006 par Sony. Ce petit robot de 58 centimètres de hauteur est capable de reconnaissance vocale et faciale. Il peut entretenir une conversation à condition que vous parliez anglais ou japonais. Il peut aussi chanter ! Il localise les objets dans l’espace grâce à sa vision stéréoscopique. Il monte les escaliers, marche sur des sols difficiles (inclinés ou encombrés) © Sony
Asimo Asimo est un robot humanoïde développé par Honda. Son nom veut dire « Advanced Step in Innovative MObility ». On prononce « ashimo » (qui n’est pas sans rappeler Asimov) qui veut dire en japonais « des jambes aussi ». Ce robot n’est pas destiné à la commercialisation puisque c’est un robot de recherche mais de grandes entreprises comme IBM se le sont accaparé pour en faire un hôte d’accueil. Asimo pourra, dans le futur, aider des personnes âgées ou réaliser des tâches dangereuses pour les êtres humains. © Wikipédia, GNU Free Documentation License
Albert Hubo Concurrent direct d’Asimo ou de Qrio, Hubo est moins avancé que ces deux derniers mais il a le gros avantage de n’avoir coûté qu’un million de dollars d’investissement contre 300 pour le développement d’ Asimo. Albert Hubo est une version améliorée d’Hubo (avec le masque d’Albert Einstein). Trente et un servomoteurs lui permettent d’exprimer des émotions différentes. © Wikipédia, GNU Free Documentation License
Wakamaru Ce petit robot humanoïde de couleur jaune mesure 1 mètre de hauteur et 30 centimètres de largeur. Le robot reconnaît le visage et la voie de son propriétaire. Équipé d’un téléphone portable, il peut appeler en cas d’urgence (si son maître a un accident par exemple). Il obéit au programme journalier de son maître. © Wikipédia, GNU Free Documentation License
Nao Nao est 100 % Français. Son usage n’est pas encore défini. Il pourrait servir dans le futur de robot de compagnie, ce compagnon de jeu ressemble étrangement à Aibo mais en plus humain. Et pour cause, il le remplace en 2007, comme plateforme standard de la RoboCup. © DR
Robovie-R Robovie (version 3) est un petit robot humanoïde fait pour aider les personnes handicapées ou les personnes âgées. Il s’agit bien d’un modèle commercialisé mais gare à votre porte-monnaie. Pour le moment, il coûte 41 millions de dollars. © Vstone
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