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La datte « deglet nour », chouchou des Algériens, se cherche une porte de sortie

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Champ de palmiers dattiers à Tolga, dans la région de Biskra, au sud-est d’Alger.

« Doigt de lumière ». Si la deglet nour a hérité de ce nom, c’est pour sa longueur et sa couleur miel, presque translucide, qui laisse apparaître son noyau. Consommée toute l’année en Algérie, surtout lors de la période du ramadan, la datte est aussi très appréciée à l’étranger. Elle a permis au pays d’engranger 71 millions de dollars (69,3 millions d’euros) à l’export en 2020, selon la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et 49 millions de dollars pour les cinq premiers mois de 2021, soit une hausse de 19,9 % par rapport à la même période en 2020, selon le ministère du commerce. Un apport en devises étrangères non négligeable alors que les exportations algériennes sont constituées essentiellement d’hydrocarbures. « Moins de 10 000 tonnes partaient vers l’étranger au début des années 2000 contre près de 60 000 tonnes en 2021 », confie un important exportateur de Biskra qui souhaite conserver l’anonymat.

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Les nombreuses politiques de subventions en soutien à la phœniciculture, la culture du palmier dattier, et notamment le Plan national de développement agricole et rural lancé en 2000, ont permis aux producteurs d’accroître leur rendement. Dans un rapport datant de février 2021, l’agroéconomiste algérien, Mohamed Ridha Messak, indique que le pays fournissait 12,5 % de la production mondiale en 2019 grâce à 16 millions de palmiers qui ont produit 1,2 million de tonnes de dattes, principalement dans les régions du sud-est à Biskra, El Oued, Ouargla et Ghardaïa.

Si les perspectives sont bonnes pour ce fruit emblématique du Sud algérien, des entraves persistent néanmoins pour les professionnels du secteur. L’Algérie, quatrième au rang des producteurs mondiaux et premier à l’échelle du Maghreb, a exporté seulement 4,7 % de sa production en 2019, quand la Tunisie voisine qui a produit 288 700 tonnes de dattes cette année-là, en a exporté 52 %.

« Fuite aux frontières »

En Algérie, la nature du « marché, la logistique, le prix, mais aussi l’administration du secteur bancaire » expliquent en partie cette tendance, précise Mohamed Kamel Bensalah, chercheur au Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA) à Biskra, qui pointe les difficultés de stockage, de transport, de certification mais aussi la lourde réglementation algérienne sur le change qui rend difficile la sortie des capitaux algériens vers l’étranger ainsi que leur rapatriement.

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Written by Stephanie

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