Germain
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Disponible depuis 2016, le chiffrement de bout en bout des échanges sur Messenger doit être activé par chaque utilisateur. Cette fonction doit être implémentée par défaut dès 2023.
C’est une date que beaucoup attendait. Facebook a annoncé dans un communiqué que sa solution de messagerie Messenger utiliserait par défaut le chiffrement de bout en bout à partir de 2023. Les messages et les appels passés depuis l’application seront ainsi mieux sécurisés.
Un élagissement des tests sur Instagram
L’option est pourtant disponible pour les messages depuis octobre 2016, mais chaque utilisateur devait l’activer manuellement. Après des tests lancés à l’été 2021, les communications chiffrées de bout en bout pour les échanges vocaux et vidéos sont disponibles pour tous depuis le début de l’année.
Dès la semaine prochaine, des essais de chiffrement de bout en bout par défaut seront mis en place. Les utilisateurs faisant partie de l’échantillon de test verront leurs discussions les plus fréquentes être automatiquement chiffrées.
L’année dernière, Instagram (qui appartient au groupe Meta, comme Facebook et Whatsapp) avait également eu le droit à un test du chiffrement de bout en bout à petite échelle. En février 2022, ils ont été élargis aux adultes de Russie et d’Ukraine. Ce même communiqué prévient d’une future extension de cet essai à de nouveaux pays, mais aussi à tous les comptes, que l’utilisateur soit adulte ou non.
Un archivage des discussions chiffrées
Messenger a également présenté ce 11 août la possibilité de récupérer des archives sécurisées des conversations chiffrées. Pour l’heure seulement stockées sur les appareils, les historiques de discussions pourraient ainsi être retrouvés en cas de perte ou de changement de téléphone.
“Il y aura deux options de chiffrement de bout en bout pour accéder à vos sauvegardes: créer un code PIN ou générer un code, que vous devrez tous deux enregistrer, précise le communiqué. Vous pouvez également choisir de restaurer vos conversations Messenger via des services de stockage en ligne tiers.”
L’entreprise précise bien que le recours au stockage sécurisé ne lui permet pas d’accéder aux échanges en question.
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