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La chaleur en Méditerranée va-t-elle provoquer des pluies torrentielles cet automne ?

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  Une nouvelle étude se penche sur les mécanismes sous-tendant la sensibilité particulière de la région méditerranéenne au changement climatique. Celle-ci fait en effet partie des points chauds qui souffriront les premiers du réchauffement. 

Chaque automne, les départements français bordant la Méditerranée craignent de devoir affronter de nouvelles intempéries. Trois phénomènes majeurs font parfois la Une des actualités météo de septembre à novembre :

  • les épisodes cévenols : des orages très pluvieux qui concernent les Cévennes
  • les épisodes méditerranéens : également des pluies orageuses diluviennes qui touchent les plaines et littoraux du sud-est
  • les ouragans méditerranéens, ou médicanes : une dépression méditerranéenne qui s’apparente à un cyclone subtropical

Une hausse constante de la température de l’eau en Méditerranée

Si les ouragans méditerranéens sont peu fréquents, en moyenne une fois tous les 2 à 5 ans, rares sont les automnes qui se déroulent sans inondations liées aux épisodes cévenols et méditerranéens. Au début de l’automne, la mer est généralement à son niveau de réchauffement maximal, et c’est à ce moment-là que des dépressions avec de l’air froid remontent. Celles-ci propulsent un flux de sud qui envoie un air chargé d’humidité sur les départements du sud-est. Parmi les ingrédients nécessaires aux intempéries, la chaleur de l’eau en Méditerranée. Ces dernières semaines, les températures de l’eau ont localement atteint 31 °C, soit +6 °C au-dessus des moyennes de saison. Elles sont actuellement un peu redescendues, entre 28 et 29 °C entre la Corse et l’Italie, ce qui est toujours excessivement élevé. Les relevés en mer de Copernicus Marine Service Information ont d’ailleurs constaté une tendance à la hausse des températures de l’eau méditerranéenne depuis 20 ans, de 0,001 °C à 0,064 °C par an. Certaines zones ont même gagné +1,2 à +1,4 °C depuis 1993, avec une accélération notable depuis les années 2000.

La chaleur de l’eau, un facteur d’aggravation en cas de situation météo propice

En ce qui concerne les intempéries de l’Atlantique nord avec le développement de tempêtes tropicales et d’ouragans (autour des côtes américaines et antillaises), il est indéniable que la température de l’eau est un facteur déterminant dans la violence des phénomènes. Mais le rapport entre chaleur marine et intempéries méditerranéennes n’est pas aussi évident. Les températures de 28 à 30 °C relevées en Méditerranée récemment sont aussi élevées uniquement en surface, et peuvent très vite baisser d’un jour à l’autre, contrairement à celles de l’Atlantique nord. Météo France précise donc que les épisodes cévenols sont plus influencés par la dynamique météo générale : la circulation atmosphérique avec le passage de dépressions qui circulent plus au sud. La température de l’eau est un élément à prendre en compte car la chaleur augmente l’évaporation et amplifie le risque de fortes précipitations. Mais il s’agit d’un facteur aggravant dans une situation propice, et non pas déterminant. Un été chaud ne signifie donc pas forcément un automne avec des intempéries méditerranéennes. L’automne 2014 a par exemple été catastrophique en termes d’inondations, avec une dizaine d’épisodes méditerranéens et cévenols. Pour autant, cette année 2014 a été la seule sans vigilance canicule depuis la mise en place des alertes canicules de Météo France ! Le lien est à priori plus marqué en ce qui concerne la chaleur de l’eau et les ouragans méditerranéens. Mais d’une manière générale, la température de l’eau reste un facteur météo parmi d’autres, qui joue un rôle certain, sans être le plus déterminant non-plus.

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