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L’ex-ministre Emmanuelle Wargon nommée à la tête du régulateur de l’énergie malgré l’opposition d’une majorité de parlementaires

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L’ancienne ministre Emmanuelle Wargon a été formellement nommée à la tête de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) par le président Emmanuel Macron, selon un décret paru mercredi 17 août, l’opposition d’une majorité de parlementaires ayant été insuffisante pour bloquer cette nomination.

« Par décret du président de la République en date du 16 août 2022, Mme Emmanuelle Wargon est nommée présidente de la Commission de régulation de l’énergie », peut-on lire dans ce bref texte paru au Journal officiel.

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Mme Wargon, 51 ans, a été, pendant le dernier quinquennat, secrétaire d’Etat à l’écologie (2018-2020), puis ministre du logement (2020-2022). Candidate aux élections législatives dans le Val-de-Marne en juin, elle avait été battue dès le premier tour. Conformément à la règle édictée par le président de la République, Emmanuel Macron, les ministres battus lors de ce scrutin ont dû quitter leurs fonctions au gouvernement.

L’ancienne ministre avait été proposée en juillet par l’Elysée pour présider la CRE, l’autorité indépendante chargée de garantir le bon fonctionnement des marchés français de l’énergie « au bénéfice du consommateur », une mission d’autant plus importante avec la crise énergétique sur les marchés internationaux. C’est cette commission qui propose les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité en France.

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Nommée pour six ans

Mme Wargon est nommée « pour un mandat de six ans non renouvelable », précise la Commission de régulation de l’énergie dans un communiqué. Elle remplace Jean-François Carenco, devenu ministre délégué aux outre-mer.

Début août, les parlementaires s’étaient majoritairement exprimés contre son arrivée à la tête du régulateur de l’énergie, mais ils n’avaient pas réuni la majorité qualifiée nécessaire pour faire capoter cette nomination souhaitée par l’Elysée.

Elle avait recueilli 43 voix pour et 48 contre sa nomination au sein des deux chambres. Selon la Constitution, les parlementaires doivent toutefois réunir « au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés » pour s’opposer à une nomination proposée par le président.

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Lors de ses auditions devant les parlementaires, Mme Wargon les avait assurés de son indépendance. « Je me suis engagée politiquement, cet engagement prend fin avec cette nomination », avait-elle dit, ajoutant vouloir diriger la CRE « en toute liberté ». « Cette nomination (…) me conduit à tourner la page de la politique. Conformément à l’engagement pris pendant les auditions parlementaires, j’exercerai mon mandat en toute indépendance, au service des Français », a-t-elle répété, citée dans le communiqué de la CRE.

Lors de ses auditions, elle avait esquissé trois enjeux : « la sécurité d’approvisionnement et la souveraineté énergétique », la « protection des consommateurs et la compétitivité de nos entreprises » et « l’accélération de la transition écologique ». « Pour atteindre tous ces objectifs, nous devons travailler sur la sobriété et l’efficacité, le développement des énergies renouvelables et sur l’appui sur le nucléaire », avait-elle exposé.

« Je suis favorable à l’électricité nucléaire, clairement », « à la fois sur le maintien des réacteurs existants et sur le développement du nouveau nucléaire », avait-elle précisé. A cet égard, elle s’était justifiée au sujet de l’arrêt définitif de la centrale nucléaire de Fessenheim en 2020, alors qu’elle était au gouvernement, très critiqué par la droite notamment. « La décision de fermeture de Fessenheim avait été prise longtemps auparavant », avait-elle fait valoir.

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Le Monde avec AFP

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